À ses Assemblées Annuelles pour 2024, la BAD a annoncé, ce mercredi 29 mai 2024, l’approbation d’un budget de 84 millions d’euros pour financer un projet ambitieux de développement inclusif et durable des zones forestières au Maroc.
Ce projet, indique Les Inspirations Éco de ce jeudi 30 mai, permettra de renforcer la résilience de l’économie marocaine devant les changements climatiques et à optimiser le cycle de l’eau.
Il bénéficiera à près de 6,5 millions de personnes des zones rurales des régions de Rabat-Salé-Kenitra, Marrakech-Safi, Tanger-Tétouan-Al Hoceïma et Souss-Massa, et permettra aussi de soutenir «quatre bassins versants et quatre parcs nationaux», explique le quotidien.
Ce projet entend également «promouvoir une gestion durable des ressources naturelles, encourager l’inclusivité dans les chaînes de valeur forestières, et à développer l’entreprenariat forestier et aquacole. Les bénéficiaires incluront des coopératives, des interprofessions et des petites et moyennes entreprises actives dans ces secteurs», écrit Les Inspirations Éco.
La stratégie «Forêts du Maroc 2020-2030» sera au cœur de ce projet, pour lequel des actions spécifiques sont prévues.
Quatre parcs nationaux bénéficieront ainsi d’une gestion intégrée afin de préserver et de valoriser leur biodiversité et, de plus, la réintroduction d’espèces disparues et menacées est prévue, de même que la restauration de terres érodées par des traitements biologiques.
L’entreprenariat des jeunes et des femmes dans les filières aquacoles et forestières sera également promu par ce projet, grâce à un accès facilité au financement et à la création de trois incubateurs pour les entrepreneurs agricoles.
«Des initiatives en faveur de l’écotourisme seront également mises en œuvre, avec l’aménagement de zones dédiées dans les parcs nationaux. Le projet soutiendra par ailleurs quatre filières clés: liège, eucalyptus, plantes aromatiques et médicinales (PAM), ainsi que l’aquaculture continentale, en développant des plans de développement et des zones de transformation pour accroître leur valeur ajoutée», explique le quotidien.
Un centre d’excellence et d’innovation forestière sera créé, ainsi qu’un réseau d’échange de bonnes pratiques entre pays d’Afrique du Nord, centrale et australe, afin de permettre de renforcer les capacités de gestion et de coordination des différents acteurs de la filière forestière.