Outre le ministre de l’Industrie, Ryad Mezzour, la convention qualifiée d’unique et de très importante, a été signée également par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, ainsi que par le président de l’Association marocaine pour l’industrie et la construction automobile (AMICA), Hakim Abdelmoumen, et le président du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS), Karim Cheikh.
D’emblée, le ministre de l’Industrie et du Commerce a tenu à préciser, dans son allocution, que la convention était un «chantier solide» pour lequel «nous nous engageons à concrétiser les objectifs». Le ministre de l’Enseignement supérieur et le patron de la CGEM ont, quant à eux, assuré «la faisabilité de ce projet à 100% à l’horizon 2025».
Cette convention, «met le partenariat public-privé au service d’une formation adaptée au besoin croissant et de plus en plus pointu des industriels en compétences spécialisées». En plus de la mise à niveau de la formation existante, a-t-on indiqué, cette convention «vise l’intégration progressive de modules de formation sur les soft skills, la production durable décarbonée et l’industrie 4.0, mais aussi l’implication des industriels dans l’amélioration de l’offre de formation des universités, notamment, pour les secteurs automobile et aéronautique».
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Les quatre partenaires ont parlé, dans leur allocution, d’une même voix: il faut réussir ce chantier afin que les secteurs industriels, notamment l’automobile et l’aéronautique, puissent être armés d’un capital humain qualifié et à même de relever les défis futurs. Il faut que les industries automobile et aéronautique «ne disparaissent pas de notre Nouveau modèle de développement», a déclaré le ministre Abdellatif Miraoui.
Un communiqué du ministère de l’Industrie souligne que «c’est au capital humain que nous devons l’essor de notre industrie. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, a placé la formation au cœur des priorités nationales dans la perspective de doter notre pays de compétences à même de relever les défis de la compétitivité mondiale et de renforcer notre souveraineté industrielle».
Dans son exposé, Ryad Mezzour a estimé que la convention «répond à cet objectif et aux recommandations du Nouveau modèle de développement (NMD) mises en œuvre par le gouvernement». Et de souligner «l’importance que revêt ce nouveau PPP dans la création d’emplois grâce à une formation sur-mesure à la fois technique, managériale et de softs skills de l’ingénieur, du cadre et du technicien de demain». Selon le ministre, «la finalité première de ce chantier structurant est de former un capital humain de haute qualité répondant davantage aux besoins actuels et futurs des différents secteurs de l’économie nationale».
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Dans le cadre de cette convention, le ministre de l’Enseignement supérieur s’est engagé «à mobiliser les universités pour former des ingénieurs, des cadres moyens et des techniciens supérieurs selon les besoins spécifiques exprimés par les industriels via la CGEM, l’AMICA (automobile) et le GIMAS (aéronautique)».
Quant aux représentants du secteur privé, ils se mobiliseront pour «conclure des conventions spécifiques avec les universités pour former des profils déterminés selon leurs besoins (actualisés annuellement), et contribuer à l’amélioration des programmes de formation et à l’insertion des diplômés au sein des entreprises qu’ils représentent».
Ils s’engagent, également, «à impliquer les entreprises dans la conception des programmes de formation». Ils estiment que cet accord de formation ne manquera pas de consolider les industries de l’automobile et de l’aéronautique, dont les taux d’intégration dépassent respectivement 65% et 50%.