Les contours du nouveau contrat-programme des assurances se précisent, nous apprend La Vie Eco dans sa livraison en kiosque ce vendredi, ajoutant toutefois que l’Autorité de contrôle ne veut rien laisser filtrer avant son officialisation. Le journal explique ainsi que quelques réunions et pourparlers ont déjà eu lieu entre les différentes parties prenantes du dossier et que ces rencontres se poursuivent avec une fréquence non régulière.
Selon les professionnels, le rythme de ces négociations convient très bien dans la mesure où les opérateurs ne souhaitent pas adopter le nouveau contrat-programme hâtivement. La Vie Eco croit savoir que la nouvelle feuille de route s’étalerait sur cinq et contiendrait moins de mesures que la précédente qui s’est achevée en 2015. Les opérateurs semblent insister sur le fait que ce le nouveau contrat-programme doit comporter des mesures réalisables effectivement sur cinq ans. L’ancien, qui a couru de 2011 à 2015, était jugé trop ambitieux, d’autant plus que certains professionnels estiment que le bilan est mitigé.
Pour les assureurs, le nouveau contrat-programme qui doit voir le jour doit forcément prendre en considération le changement de paradigme et la petite révolution en cours dans le secteur au niveau national et international depuis le début des années 2010, explique l’hebdomadaire. Le journal estime qu’il y a eu des avancées sur plusieurs points notamment sur l’opérationnel et la chaîne logistique des compagnies dans leur relation à l’assuré. Mais, globalement, le nouveau cadre devrait reprendre les mesures de l’ancien contrat-programme, avec une actualisation à l’une des différentes évolutions qu’a connues le secteur ces dernières années.
Le journal précise que le nouveau cadre devrait comporter, entre autres, l’extension de la couverture médicale et retraite, l’accélération de l’entrée en vigueur de l’obligation d’assurance pour de nouveaux segments, la modernisation du réseau de distribution, la digitalisation du métier et de ses process, ou encore l’adaptation de l’offre des assureurs pour la prise en charge des nouveaux risques émergents. La Vie Eco souligne également que la tutelle travaille âprement en collaboration avec les professionnels sur plusieurs chantiers structurels du secteur.