La «disruption en assurance: explorer, innover, se réinventer»: tel est le thème de la 5ème édition de Casablanca de l’Assurance, organisée les 4 et 5 avril par la Fédération marocaine des sociétés d’assurance et de réassurance (FMSAR). La disruption, un mot qui fait peur mais n'intimide nullement Mohamed Hassan Bensalah, président de la FMSA, qui a tenu d’emblée à rassurer les 1.000 participants présents et regroupant une trentaine de nationalités. «Pour moi, elle apparaît comme une opportunité», a-t-il ainsi lancé à la tribune, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 5 avril. Car «c’est l’occasion de se réinventer, de se transformer et de rester en phase avec les évolutions technologiques et les mutations de notre société», a-t-il ajouté. Il n'y aurait donc aucune raison de craindre les Insurtech. Au contraire. Pour lui, il faut penser partenariats gagnant-gagnant.
Deux chantiers s’offrent déjà au secteur pour accompagner les pouvoirs publics grâce à la transformation technologique: il s'agit, en l'occurrence, de la promotion d’une assurance inclusive et de la couverture contre les risques climatiques et les catastrophes, indique le journal. Mais les défis restent nombreux pour les superviseurs de l'assurance, au vu de «l’apparition de nouveaux acteurs», souligne pour sa part Hassan Boubrik, président de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS). «Comment, demain, un régulateur pourrait-il assurer la supervision adéquate d’un assureur digital localisé en dehors de sa juridiction?»
Le cyber-risque est l’un des autres défis d’envergure qui attendent le secteur. La solution mise en avant par Hassan Boubrik? La mise en œuvre de la stratégie de lutte contre le cyber-risque menée par le gouvernement, souligne le quotidien qui précise que les régulateurs ont la responsabilité d'identifier les moyens de lutte adéquats.