ANPIE: naissance d'une nouvelle superstructure

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Revue de presseKiosque360. Le Conseil des ministres vient d’adopter la fusion de l’AMDI, de Maroc Export et de l’OFEC, donnant ainsi naissance à une superstructure, l’ANPIE (Agence nationale de promotion des investissements et des exportations).

Le 26/06/2016 à 21h11

Une nouvelle superstructure dédiée à l’investissement et aux exportations vient de voir le jour. Le Conseil des ministres, tenu jeudi 23 juin dernier, a adopté la fusion de l’AMDI (Agence marocaine de développement des investissements), de Maroc Export et de l’OFEC (Office des foires et expositions de Casablanca). Une fusion qui donne naissance à une superstructure, l’ANPIE (Agence nationale de promotion des investissements et des exportations), rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition de ce lundi 27 juin.

D’après le journal, cette nouvelle agence devra chapeauter les actions de prospection commerciale, les opérations B to B ou B to C, les campagnes de communication, la participation aux plus grands salons... Ainsi, la concentration de toutes ces missions au sein d'une seule entité devra également permettre la mise en oeuvre d’une feuille de route claire et unifiée, ce qui n’était pas le cas auparavant. Cité par l’Économiste, le ministère de l’Industrie souligne, en effet, que cette fusion a pour objectif de «consolider la coordination des opérations et rationaliser les ressources humaines et financières».

Concrètement, les approches redondantes et autres déperditions seront désormais supprimées. Selon un ancien cadre de Maroc Export, «souvent, il y avait deux stands Maroc dans un même salon à l’étranger. L’un de Maroc Export et l’autre de l’AMDI. Le comble, c’est que chaque stand faisait la promotion d’un Maroc différent de l’autre. Même les chiffres communiqués changaient d’un stand à l’autre. Car Maroc Export relève du Commerce extérieur et l’AMDI de l’Industrie et du Commerce. Du coup, ce manque de cohérence dans les outils de promotion se traduisait par des confusions, des déperditions et des redondances inutiles».

Par Mouna Qacimi
Le 26/06/2016 à 21h11