Le transporteur compte monter dès cette année à un total de 30 liaisons entre le Maroc et l’Europe, avec le lancement de sept nouvelles lignes supplémentaires, nous apprend L’Economiste dans son édition du 4 mars 2015. Ainsi, d’ici la fin de ce mois, la compagnie devrait lancer une liaison Casablanca - Naples, cinquième destination italienne desservie par Air Arabia. Le transporteur va opter, en phase de lancement, pour deux fréquences par semaine, croit savoir le quotidien. Pour être en phase avec son planning, la compagnie compte mettre en circulation, dès le mois de juillet 2015 un nouvel appareil A320, le cinquième appareil de sa flotte basée dans le Royaume. Selon L’Economiste, le transporteur envisage également de diversifier ses bases opérationnelles. Dans ce sens, Marrakech devrait figurer dans la liste des bases opérationnelles de la compagnie au départ du Maroc, soit Casablanca, Fès, Tanger et Nador. A terme, Air Arabia mise sur une croissance de 7 à 8% de son volume de trafic passagers à la fin de cette année. Il faut dire que dans le segment du low cost, la concurrence est très rude. Mais la compagnie mise sur ses atouts pour faire la différence.
Une deuxième augmentation du capital n’est pas exclue«Je pense que la recette est dans les fondamentaux de la politique de la compagnie, basée sur une maîtrise des coûts combinée à une croissance de l'activité, et une bonne gestion des risques», précise Adel Ali, PDG d’Air Arabia, ajoutant que la compagnie est désormais financièrement autonome pour voler de ses propres ailes. L’Economiste souligne que les acquis sont relativement positifs sur le marché marocain, avec plus de quatre millions de passagers en 2014. Air Arabia a surtout surfé sur la clientèle MRE en multipliant les dessertes et les coups de marketing, rappelle le quotidien. La compagnie a aussi mobilisé un investissement considérable dans la maintenance de ses avions, concernant le volet exploitation. Soulignons qu’en plus de sa plateforme de Casablanca, Air Arabia dispose de deux autres sites à Tanger et à Nador. Notons que le transporteur vient à peine de franchir le seuil de rentabilité de son business, à fin 2013, cinq ans après le lancement de ses activités. L’Economiste souligne que ce résultat est le fruit des efforts financiers des principaux actionnaires de la compagnie en 2012, avec en tête le groupe Holmarcom. Une seconde augmentation du capital n’est pas exclue lorsque les évolutions du marché le nécessiteront, fait savoir le journal.