Au premier trimestre, les échanges portuaires se sont renforcés. A fin juin, 65,8 millions de tonnes ont transité par ces plateformes, soit une augmentation de 10% par rapport à la même période de l’année précédente, selon les dernières statistiques de l’Agence nationale des ports (ANP) et comme le rapporte L’Economiste dans son édition du 4 août.
La hausse enregistrée s’explique par la croissance de 6,2% du trafic domestique (Import-Export) avec un volume qui s’est élevé à 48,7 millions de tonnes, par l’activité transbordement qui a augmenté de 23,2%, absorbant 17 millions de tonnes, mais surtout par la progression du trafic des phosphates et dérivés. Ce dernier a atteint, au premier semestre, un volume de 15 millions de tonnes, en hausse de 25 % par rapport à fin juin 2016, comme l’indique le journal qui précise que ce bond est dû à l’augmentation des exportations surtout des engrais (+33,5%) et de l’ammoniac (+73,3%).
Au niveau des différents ports, les plus fortes progressions du flux ont concerné celui de Jorf Lasfar (+10,3%) grâce, entre autres, aux activités phosphates et dérivés, ainsi que les ports de Casablanca (+10,9%) et Mohammedia (7,1%). En revanche, les ports qui ont enregistré la plus forte baisse sont ceux de Laâyoune (-23,7%) et de Nador (-22,4%), tendance qui s'explique par la baisse du trafic du clinker (-53,8%), du charbon (-70%) et à la baisse des importations des céréales (-49,2%). Ces dernières ont reculé de 18,9 % par rapport au premier semestre de l’année passée, précise L’Economiste. Des importations de céréales qui se sont ainsi chiffrées à 4 millions de tonnes.