Alors que le court-métrage «Aïcha» sera projeté au prochain festival national du film de Tanger, Zakaria Nouri, son réalisateur, s’impose par son point de vue et son regard cinématographique inédit. «Aïcha», c'est l’histoire d’une femme marginalisée de 26 ans, qui mène une double vie. Le réalisateur explique que ce court-métrage a été projeté dans 85 festivals de cinéma internationaux et a reçu plus de 25 récompenses, dont une mention spéciale du jury pour le prix du meilleur court-métrage arabe, lors de la 2e édition du Festival international du film d’Amman, et le prix du meilleur film au festival de courts-métrages de Mésopotamie aux Pays-Bas.
Ce film, où l’actrice Nisrine Erradi incarne le rôle principal, aux côtés d’autres acteurs, dont Najat Skali, Taoufiq Al-Mouini et Raouf Sabahi, raconte l’histoire d’une jeune femme qui tente de faire face aux difficultés de la vie et lutte par tous les moyens pour subvenir à ses besoins et ceux de sa mère, clouée au lit.
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Interrogé par Le360, Zakaria Nouri confie qu’il attendait avec anticipation que son film soit projeté lors de la 22e édition du Festival national du film de Tanger. Il dit aussi être impatient de rencontrer le public marocain.
Evoquant le combat des femmes, qu’il a porté à l'écran, Zakaria Nouri a expliqué qu’il tenait à présenter le quotidien féminin dans ses productions, signalant que cette thématique se trouvait au cœur d’une trilogie, dans ses courts-métrages. Le nouveau film qu’il vient de tourner, ajoute-t-il, lui a pris plus de temps en ce qui concerne l'écriture du scénario. Il a donc participé à des ateliers d'écriture pour peaufiner le canevas de son deuxième court-métrage, qui est actuellement en phase de post-production.