Le clip “Lazem Alina Nsebro”, tourné à Casablanca sur une réalisation de Amir Rouani, se veut un témoignage poignant qui traite de sujets puisés dans la société, en l’occurrence la mortalité maternelle à l’accouchement ainsi que l’abandon des nourrissons, a indiqué, dans une déclaration, Zouhair Bahaoui, estimant que de tels sujets ne sont pas “suffisamment traités au plan musical”.
A la thématique qui ne laisse personne insensible, s’y ajoute la voix, le style et l’interprétation d’un Bahaoui au top de son art, conjugués à l’esthétique générale du clip qui a ému le public tant par la sincérité que par l’intensité des scènes qui frôlent la réalité.
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Le jeune Zouhair Bahaoui met dans son regard toute la douleur des mots, suite à la perte d’un être cher, se résignant à accepter l’acharnement du sort et une douleur insupportable. Le public avide d’originalité est conquis !
Invité à réagir sur la position qu’occupe le tube “Lazem Alina Nsebro”, le chanteur a préféré s’armer de modestie et laisser le public juger lui-même.
Actuellement à Abidjan en Côte d’Ivoire, pour la dernière étape de la 3e édition du festival “Afrique du Rire”, Zouhair Bahaoui a déjà parcouru le Sénégal et le Bénin, afin de célébrer le développement et la cohésion humaine par sa musique inspirée de la culture marocaine et qui trouve un succès retentissant au niveau mondial.