«J’ai frappé aux portes de l’art et c’est les gendarmes qui m’ont ouvert». C’est ainsi que le comédien Omar Azzouzi se remémore l’époque, en 1966, où il avait rejoint les rangs de la Gendarmerie Royale. «C’est mon père, qui avait l’humour et l’art de faire rire dans le sang, qui m’a prédestiné à cette carrière dans la gendarmerie», confie l’artiste face caméra pour Le360.
De sa vie de gendarme, Omar Azzouzi dit qu’il a gardé le sens de la discipline et de la rigueur. «Tu apprends à te lever tôt, à être tiré à quatre épingles. Tu apprends la rigueur.»
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Le comédien est fier de plusieurs de ses rôles au cinéma et à la télévision et rappelle qu’il accepte uniquement les rôles sur la base de scénarios qu’il apprécie et dans lesquels il arrive à se projeter et s’identifier. La sincérité dans l’interprétation est pour Omar Azzouzi primordiale. «L’acteur est comme le professeur, il sort les gens de l’obscurité pour les amener vers le monde éclairé», confie t-il.
Omar Azzouzi a fait partie du casting de plusieurs productions nationales et internationales. Il a notamment joué dans La Chambre noire de Hassan Benjelloun, La Source des femmes de Radu Mihaleanu, La Symphonie marocaine de Kamal Kamal, ou encore Et après de Mohammed Ismail.