Au cours du tournage de «Waiting for the Barbarians», sorti en 2020 et réalisé par le Colombien Ciro Guerra, l'acteur américain Johnny Depp est tombé amoureux du Maroc et des Marocains. Du moins, c'est ce qu'il laisse entendre dans une interview accordée au quotidien La Repubblica, reprise et traduite en français par le quotidien belge Le Soir.
L'acteur américain semble avoir apprécié cette expérience: «sublime. Nous avons tourné près de Marrakech et je nourris une profonde affection pour le Maroc et ses habitants. Il y a une grande gentillesse dans les yeux», confie-t-il.
Deux ans avant, déjà, juste avant le début de ce tournage, Johnny Deep déclarait au magazine américain The Playlist être impatient de se rendre au Maroc, pour le tournage de ce film, une adaptation d'un roman publié en 1980 par l'écrivain sud-africain John Maxwell Coetzee, prix Nobel de littérature.
Dans ce film, sorti en août sur les plateformes de streaming aux Etats-Unis, Johnny Deep partage l’affiche avec Myke Rylance et Robert Pattinson. «Cela fait des années que je voulais tourner avec Myke Rylance. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble avec lui et sa femme, Claire. J’avais peur qu’il ne soit trop sérieux pour supporter mon bête sens de l’humour, mais j’avais tort. Il est très drôle et il s’avère qu’il est également brillant, ce qui n’est pas pour me déplaire».
Ces propos de Johnny Depp, disciple affirmé de Marlon Brandon auquel il a rendu hommage dans cette même interview, révèlent l’importance que l’acteur accorde à l’empathie, et aux valeurs humaines sur un plateau de tournage.
«Et puis j’admire Robert Pattinson. Il ne s’est pas laissé engloutir par la grande illusion de la célébrité. Il a évité de devenir un mec de poster. Au fil des ans, il a fait des choix difficiles, en repoussant les limites de son talent et en faisant des choses sa manière. Je suis très attaché à Robert, c’est un garçon absolument adorable», a déclaré Johnny Deep.
Humain et empathique dans la «vraie vie», défendant l’altruisme, Johnny Depp incarne un personnage qui en est l'exact contraire dans «Waiting for the Barbarians», où il interprète le rôle d’un colonel cruel, chargé de débusquer des tentatives de rébellion dans les postes-frontières, à coup d’interrogatoires musclés et d'actes de tortures.