La fondation Farid Belkahia accueille depuis le 27 novembre 2021, jusqu'au 27 janvier 2022, l’exposition «De la mémoire à l’âme» de Aassmaa Akhannouch. La jeune artiste photographe tente, à travers son exposition, d'extraire une empreinte intemporelle du passé en invoquant des souvenirs d’enfance.
Aassmaa a eu l’audace de revisiter une tradition ancienne de la photographie à travers une mise en scène de ces souvenirs dans sa maison d’enfance. «A travers ces clichés, l’artiste a réussi à donner une dimension universelle à son travail», commente Rajae Benchemsi, présidente de la Fondation Farid Belkahia.
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Ce retour aux sources pour l’artiste marocaine est un voyage entre passé et présent par le biais d’une «esthétique photographique». Pour raconter son enfance, l’artistea eu recours à une technique du XIXe siècle. Un procédé, appelé «cyanotype», par le biais duquel un tirage photographique bleu est obtenu.
«Les tirages sont des cyanotypes virés et rehaussés à l’aquarelle», indique un descriptif de cette exposition. Une touche propre à l’artiste, qui lui a d’ailleurs valu une consécration à l'étranger.
Peu connue du public marocain, la photographe a en effet déjà fait ses preuves à l’international. Ses images sur le Maroc, d’où émanent une narration silencieuse sublimée par le procédé cyanotype, ont valu à Aassmaa Akhannouch de remporter le prestigieux prix HSBC pour la photographie en 2021.