Vidéo. «Burn Out» de Nourredine Lakhmari: un film sur la rédemption

Le360

Le film «Burn Out» de Nourredine Lakhmari sort le 11 octobre dans les salles obscures au Maroc. En attendant, le réalisateur l'a soumis à l'appréciation des journalistes. Une projection en avant-première et une rencontre avec les acteurs. Reportage.

Le 26/09/2017 à 17h55

Burn Out, le nouvel opus de Nourredine Lakhmari, est fin prêt. En attendant la sortie officielle le 11 octobre dans les salles de cinéma du Maroc, le cinéaste auteur de Casanegra l’a soumis à l’appréciation du landerneau médiatique. Des journalistes marocains ont été invités, ce mardi 26 septembre; à une projection et à une rencontre restreinte avec l’équipe du film.

«Burn Out» est un film sur la rédemption. J’ai voulu montrer comment nous les Marocains on ne s’aime pas et combien on gagnerait à pardonner et à nous aimer» lance d’emblée le cinéaste pour répondre à tous ceux qui lui posaient la question sur le message de ce long métrage. Un long métrage qui, soit dit en passant, signe la fin d’une trilogie démarrant avec le fameux Casanegra et finissant avec Burn Out.

Contrairement à Casanegra où les acteurs, le binôme Anas El Baz, Omar Lotfi prédominent et sont les véritables stars, dans Burn Out, le fil rouge c’est une œuvre de l’artiste peintre défunt Abbas Saladi. «Cette œuvre symbolise justement cette rédemption» précise Nourredine Lakhmari.

Burn out réunit au casting Morjana Alaoui, l’actrice fétiche de Leila Marrakchi, Anas El Baz l’acteur fétiche et révélé par Lakhmari, Fatima Zahra El Jaouhari, Karim Saidi, Saadia Ladib, Driss Roukhe et Mohammed Khiari. Mais l’acteur révélation de Nourredine Lakhmari est bel et bien Ilyass El Jihani dans le rôle d’Ayoub le cireur de chaussures. Un jeune garçon né en 2004 à Casablanca

Tous les personnages du film sont embourbés dans un engrenage de la vie, tiraillés entre deux mondes: leur propre désir et les contraintes de leur propre condition sociale. Et ce tableau de Saladi, ce personnage à deux têtes illustre bien cette dimension de bipolarité, deux pôles, deux mondes, deux rythmes.

Avec Burn Out, Lakhmari s’intéresse à Casablanca, cette ville dont il est fou amoureux selon ses propres propos. Mais c’est une Casablanca moins agitée et des Casablancais plus conscients de leur malaise qui transparaissent au fil des séquences. Avec en prime une happy end. Nourredine Lakhmari a donc clos sa trilogie sur Casablanca, il peut ainsi passer à autre chose.

Le Burn Out est déjà vendu en Asie du Sud Est et en Scandinavie. Il sera distribué par une entreprise basée en Angleterre.

Par Qods Chabaa et Said Bouchrit
Le 26/09/2017 à 17h55