Elle campe le personnage quasi-homonyme de Fatima, fille de Hajj Thami dans «Bnat Al Hadide». Fatima Zahra Benacer se dit subjuguée par la force de caractère de cette femme, à laquelle dit vouloir «ressembler, ne serait-ce qu’un peu».
C’est ce que l’actrice a déclaré dans une rencontre avec Le360, en marge du tournage de cette nouvelle série réalisé par Alaa Akaaboune et écrit par Fatine El Youssfi. Le tandem réalisateur-scénariste, à la manœuvre dans la série à succès «Al Maktoub», diffusée deux ramadans de suite, poursuit sa collaboration dans cette production relatant les péripéties d’un groupe de femmes travaillant dans un entrepôt de ferraille.
Tout en prenant soin de ne pas «spoiler» la trame de la série, Fatema Zahra Benacer affirme que son personnage est celui d’une femme combattante, une guerrière qui fera tout pour s’imposer dans un milieu très masculin. Y a-t-il des similitudes dans les traits de caractère de ces deux femmes, Fatima le personnage et Fatima Zahra l’actrice? «Attendez je réfléchis... Non, on ne se ressemble pas. Elle est très forte, je suis hypersensible. Elle est déterminée, carrée, je suis un peu folle sur les bords. Elle n’épargne personne, moi, tout le contraire», réfute l’actrice.
Petit fait nouveau dans la vie de Fatima Zahra Benacer, l’actrice a décidé de changer de look. Alors qu’elle a toujours fait son apparition à la télévision avec des cheveux longs, dans «Bnat El Hadide», elle a adopté une coupe à la garçonne. «J’avais décidé de couper mes cheveux, car j’ai un problème avec la notion d’attachement. Je voulais voir ce qui allait se passer», confie la comédienne, qui partage le casting de cette nouvelle série avec Salwa Zarhane, Jamila El Haouni et Mansour Badri.
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Dans cet entretien avec Le360, Fatima Zahra Benacer a aussi évoqué son rôle très acclamé dans la série «Aïcha ». «C’était un rôle taillé sur mesure. Cette femme qui se sacrifie pour ses enfants, c’est moi...», révèle-t-elle. Un rôle très énergivore, qui lui avait, confie-t-elle, causé un burn-out à la fin du tournage, suivi d’une dépression qui a duré six longs mois.