Un communiqué de l’Organisation, basée à Paris, souligne que cette campagne arrive à un moment critique où les artistes et les créateurs du monde entier réitèrent leurs appels en faveur de droits renforcés, d’une rémunération plus équitable, d’une réforme du droit d’auteur et d’une législation visant à accorder aux créateurs un traitement équitable de la part des entreprises mondiales, en particulier celles offrant des plateformes de contenus générés par les utilisateurs (CGU).
L’emploi et le statut social des artistes continuent d’être précaires, avec un faible accès à la sécurité sociale, aux pensions et aux autres prestations sociales, observe à cet égard l’UNESCO en rappelant son rapport mondial 2018 «Re/Penser les politiques culturelles».
Très attendus par les artistes et les professionnels de la culture, les résultats de cette consultation devraient, selon la même source, servir à informer les décideurs politiques et à envoyer un message encourageant à la communauté mondiale, permettant aux futures générations de créateurs de vivre de leur travail.
Professionnaliser le statut des artistes et définir leurs conditions de travail économiques et sociales est essentiel pour réaffirmer la liberté d’expression des artistes, insiste l’Organisation.
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La consultation a été conçue sous forme d’un questionnaire en ligne pour mettre l’accent sur les domaines thématiques suivants: la culture dans l’environnement numérique, la mobilité transnationale des artistes et la circulation d’œuvres artistiques, les droits sociaux et économiques, la liberté artistique et l’égalité des genres.
Le questionnaire est disponible pour les États membres de l’UNESCO et les organisations non gouvernementales nationales et internationales concernées.
Une recommandation, adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO en 1980, invite les gouvernements à améliorer la situation professionnelle, sociale et économique des artistes par la mise en œuvre de politiques et de mesures portant sur la formation, la sécurité sociale, l’emploi, la rémunération, la fiscalité, la mobilité et la liberté d’expression.
Les conclusions de la consultation seront présentées par la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, à l’occasion de la 40e session de la Conférence générale de l’Organisation prévue à l’automne 2019.