La Fédération internationale des acteurs (FIA) a dit accueillir "avec enthousiasme'' la nouvelle de l'adoption par la Chambre des représentants d'une proposition de loi portant sur le statut d'artiste. Une proposition qui "améliore sensiblement", selon la FIA, le statut professionnel des artistes et, spécialement, des intermittents du spectacle au Maroc.
Dans un communiqué, le secrétaire général de la FIA, Dominick Luquer, a félicité à cette occasion le Syndicat marocain des professionnels du théâtre et "loué l'esprit d'équipe de tous les syndicats et organisations du milieu artistique au Maroc, qui ont contribué à cette avancée significative''.
'La FIA se réjouit de cette bonne nouvelle'', s'est encore félicité Dovvney, soulignant qu'''il s'agit d'un pas déterminant vers la négociation collective, qui aidera les artistes-interprètes et exécutants à sortir enfin de la précarité, à bénéficier de prestations sociales et, tout simplement, à envisager sans crainte de faire de leur art, leur métier''.
''Cette importante initiative est le fruit d'une entente historique entre la majorité gouvernementale qui a proposé la reforme de la loi N. 91.71 et l'opposition. Cette collaboration reconnaÎt la pleine légitimité des revendications des artistes et, spécialement, des intermittents du spectacle au Maroc'', se félicite la FIA.
La Fédération a de même loué 'l'excellent travail accompli par les ministère de la Culture, de la Communication et de l'Emploi, en étroite collaboration avec les organisations représentatives des différentes disciplines artistiques''.
La FIA, dont le siège est à Bruxelles, représente près de 85 syndicats et associations professionnelles d'artistes-interprètes dans plus de 60 pays, principalement les comédiens, les danseurs mais aussi les chanteurs, artistes de variété et de cirque.
Reconnue en tant qu'organisation sectorielle par l'OMPI, l'UNESCO, l'OIT, l'OIF et les instances décisionnelles européennes, la FIA milite pour une pleine reconnaissance des droits sociaux, économiques et moraux des artistes-interprètes et plaide en faveur de politiques culturelles cohérentes qui leur permettent de vivre dignement de leur métier, conformément à la Recommandation de 1980 de l'UNESCO sur le statut de l'artiste