Signature d’une convention de coopération entre la bibliothèque nationale du Maroc et son homologue palestinienne

Aïssa Krakaa, directeur de la Bibliothèque nationale palestinienne, et Samira El Malizi, directrice par intérim de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), lors de la signature de la convention à Rabat, le 12 décembre 2024. (Y.Mannan/Le360)

Le 12/12/2024 à 15h04

VidéoLa Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) et son homologue palestinienne ont signé un accord de coopération en matière notamment de conservation du patrimoine documentaire.

Ce partenariat vise la mise en place «d’un programme d’échange d’activités culturelles bilatérales et l’engagement de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) à remettre à la bibliothèque nationale palestinienne des publications marocaines portant sur les relations entre le Maroc et la Palestine dans divers domaines», a souligné Samira El Malizi, directrice par intérim de la BNRM, dans une déclaration à la presse.

La convention, paraphée le 12 décembre par Samira El Malizi et Aïssa Krakaa, directeur de la Bibliothèque nationale palestinienne, prévoit également la formation de cadres palestiniens à la numérisation et à la restauration des documents anciens.

Les deux parties ont également convenu de mettre à disposition l’expertise marocaine en matière d’archives numériques au profit de la Bibliothèque nationale palestinienne. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de Palestine à Rabat, Jamal Choubki, ainsi que du directeur de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Al-Sharif, Mohamed Salem Cherkaoui.

Samira El Malizi a souligné que cet accord illustre l’engagement du Royaume du Maroc à contribuer à la préservation et à la conservation du patrimoine documentaire palestinien, notamment à travers la formation de cadres spécialisés.

Son homologue palestinien a, de son côté, mis en avant le rôle du Maroc dans la préservation de la mémoire culturelle palestinienne et de l’identité du peuple palestinien. Il a également souligné que la bibliothèque «constitue une mémoire de la patrie et un référentiel pour les chercheurs ainsi que pour les personnes intéressées par la production culturelle nationale et l’histoire du pays.»

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 12/12/2024 à 15h04