La chanteuse et pianiste américaine Sarah McCoy a illuminé la scène de Jazzablanca samedi 24 juin, avec sa voix volcanique et son énergie débordante. Devant un public enthousiaste, elle a joué son deuxième opus «High Priestess» où elle raconte ses expériences et ses fêlures avec une voix, à la fois puissante et douce.
«Le public casablancais est super accueillant, curieux et généreux, j’ai adoré ça. Les gens ne sont peut-être pas familiers avec mon art et mon style mais ils m’ont donné tout l’espace nécessaire pour ouvrir mes ailes», confie-t-elle dans cette rencontre avec Le360, à la fin de son concert.
Pour composer ce dernier album, l’artiste américaine a plongé dans son passé pour faire ressortir toutes les pensées négatives et les transformer en belles mélodies, sa façon à elle d’aller de l’avant. «Comme beaucoup de monde, ce sont mes expériences qui m’inspirent. J’ai commencé récemment une analyse avec un psychanalyste où je plonge dans mes pensées, mes racines, mes mauvaises habitudes, les voix négatives dans ma tête pour aller de l’avant. Je cherche à améliorer mon âme pour mourir joyeuse».
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L’artiste américaine qui visite Casablanca pour la première fois après avoir déjà visité la ville de Chefchaouen n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude envers le peuple marocain «accueillant et généreux». «J’avais hâte de retourner au Maroc, la dernière fois que je suis venue j’avais adoré, on a bien mangé, nos yeux ont vu des couleurs incroyables. Vous avez un endroit très spécial», a-t-elle précisé.