Quelque 57 bâtiments datant du 20ème siècle, dont 56 sont de propriété privée et un affilié à l’ambassade de Bulgarie au Maroc, viennent d’intégrer la liste des monuments historiques de la métropole. Ceci, conformément à une décision du ministère de la Culture publiée dans la dernière livraison du Bulletin officiel, suite à une demande présentée par la direction générale de l’Agence urbaine de Casablanca.
Il s’agit notamment de Dar America, des immeubles Antoinette, Charles III, Daniel II, Farairre II, Germaine Marie V, Lakhiri, Rosa 2, Rosa 3, Nelly IV, Basciano, Alexandre II, Cécile III, Acropole, Sophie, Princep, Inchallah, Lahlou frère Vaissière, et des villas Mabrouka, Géo Zette, Augustine II, Marie Thérèse, Benchimol, et Charmare et pProvincial.
Il s’agit également des immeubles Alexandre IV, Bosia Viari, Simaf, la Société immobilière israélite de Casablanca, Angle d’Amade, Libération, Jean Jean, Maisons Banons, Suresnes, Marina, Marguerite, résidence Mirasol, Cazes Junion, Cité du Maréchal Lyautey, Cherifa, Pennaroya III, Le Glay, Linda, Bastieu-Casa, Gattous, Carmella, Soseph Isaac Harrosh, Altairac II, Saint Blaise, Gracieuse II, Normandie, La Roseraie, Dar Andaso et Lapeen, Terrain Pelloux et porte M.30 Bis, ainsi que des villas de Liz, José et Rachelle.
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Selon la loi 22.80 relative à la conservation des monuments historiques, des sites et des inscriptions des objets d’art et d’antiquité, un immeuble classé ne peut être démoli, même partiellement, sans avoir été préalablement déclassé. Il ne peut être restauré ou modifié qu’après autorisation administrative et aucune construction nouvelle ne peut être entreprise sauf autorisation accordée conformément à la réglementation en vigueur. La délivrance par l’autorité communale compétente du permis de construire est nécessaire.
Dans les sites et zones grevés de servitudes non ædificandi, les constructions existant antérieurement au classement peuvent seulement faire l’objet de travaux d’entretien, et ce, après autorisation. Il ne peut être élevé de nouvelles constructions aux lieu et place de celles qui sont démolies. En outre, toute installation de lignes électriques ou de télécommunication extérieures ou apparentes est soumise à autorisation si elle n’est pas interdite expressément par l’acte administratif prononçant le classement.