Les frères ennemis du rock anglais, Liam et Noel Gallagher, mettent fin à 15 ans de brouille pour reformer Oasis avec l’annonce mardi d’une tournée mondiale du groupe mythique de la Britpop en 2025.
Les fans n’y croyaient plus après des années de rumeurs et d’attaques par médias interposés. Mais le retour du groupe qui a marqué les années 1990 a été rendu officiel avec une vidéo sur les réseaux sociaux intitulée: «It’s happening!» («C’est confirmé!»). Dans une autre publication sur Facebook et X, le groupe a enchaîné avec des propos encore plus explicites: «Les armes se sont tues. Les étoiles se sont alignées. La grande attente est terminée».
La tournée débutera le 4 juillet à Cardiff, au Pays de Galles, et comprendra notamment quatre dates dans leur ville natale de Manchester et autant au stade de Wembley à Londres.
Après le Royaume-Uni, Oasis se produira à Dublin, en Irlande, et «des préparations sont en cours pour emmener “Oasis Live ‘25” sur d’autres continents plus tard l’année prochaine», indique le site officiel du groupe. Les tickets pour les dates confirmées seront en vente le 31 août à 09H00 locales (08H00 GMT) au Royaume-Uni et 08H00 (07H00 GMT) en Irlande.
L’annonce de la tournée intervient 30 ans après l’album «Definitely Maybe» (sorti le 29 août 1994) qui a lancé Oasis. Après des années de chamailleries, une énième altercation à l’été 2009 entre Liam Gallagher et son frère Noel, guitariste et compositeur d’Oasis, au festival parisien Rock en Seine, avait abouti à la séparation du groupe formé en 1991 à Manchester.
Depuis, les frères ennemis ont longtemps échangé des piques via les réseaux sociaux ou la presse, avant une relative accalmie ces derniers temps, laissant espérer aux fans une réconciliation. Dans une interview la semaine dernière, Noel a fait des compliments à Liam, vantant «le ton de sa voix et son attitude».
Après le succès fulgurant de «Definitely Maybe», Oasis avait atteint le pic de sa popularité avec «(What’s the Story) Morning Glory?» sorti en 1995, qui comprend ses tubes comme «Wonderwall» ou «Don’t look back in Anger».