«Mon père n’est pas mort», de Adil El Fadili, sort en salle en janvier 2025

Adil El Fadili (au centre), Didier Benureau et Adam Raghal, sur le tournage du film «Mon père n’est pas mort».

Récompensé dans plusieurs festivals, «Mon père n’est pas mort », premier long métrage de Adil El Fadili, débarquera enfin dans les salles le 8 janvier 2025. Entre drame familial et quête identitaire, ce film au casting remarquable semble promis à un beau succès.

Le 25/12/2024 à 12h02

Acclamé par la critique et récompensé de six prix lors du Festival national du film de Tanger 2023 (dont le Grand Prix et celui de la meilleure réalisation), «Mon père n’est pas mort», premier long métrage de Adil Fadili, s’approche enfin des salles, avec une sortie programmée pour le 8 janvier 2025.

L’histoire suit Malik, un jeune garçon vivant avec son père Mehdi dans une fête foraine. Leur quotidien est bouleversé lorsque Mehdi offre à son fils cinq toiles mystérieuses et fascinantes. Mais leur vie bascule tragiquement lorsqu’une altercation avec la police mène à l’arrestation de Mehdi. Face à cette disparition soudaine, Malik se lance dans une quête effrénée pour retrouver son père, aidé par la communauté des forains.

Le film liste un casting solide, réunissant valeurs sûres et nouveaux talents: feu Aziz El Fadili (dont ce fut le dernier rôle au cinéma), Nadia Kounda, Faouzi Bensaïdi, Didier Benureau, Abdelnbi El Beniwi et le jeune Adam Raghal.

Avec «Mon père n’est pas mort», Adil El Fadili offre une réflexion sur les liens familiaux, l’injustice sociale et l’art comme refuge. Né en 1970 et formé au Conservatoire libre du cinéma français (CLCF) à Paris, le réalisateur a construit son parcours avec des téléfilms et des séries marocaines, signant son premier court métrage, intitulé «Courte Vie», en 2010.

Par Qods Chabâa
Le 25/12/2024 à 12h02