Ce n’est pas la première fois que Keziah Jones vient enchanter les Jazzablancais. Epoustouflant de talent et de générosité, le king du blufunk avait en effet déjà offert aux festivaliers, il y a six ans, un concert inoubliable. Cette année, il revient créer l’événement à Jazzablanca dont il clôturera la 4ème édition, le jeudi 23 avril.
Né à Lagos, au Nigeria, ce virtuose africain connu pour être «so british» est le fils d’un riche industriel qui l’enverra étudier à Londres. C’était sans compter avec l’esprit rebelle de ce passionné de musique qui préfèrera s’installer avec sa guitare dans les rames de métro, d’abord à Londres puis à Paris, que sur les bancs de l’université. Et l’auteur, musicien, compositeur et interprète, qui mêle merveilleusement dans ses morceaux rythmes pop/funk et sonorités africaines, sera vite repéré par un producteur. Son dernier album, Captain Rugged, sorti fin 2013, psychédélique à souhait, est “une satire sur le pouvoir, la politique et la magie. Je raconte l’épopée des réfugiés, de l’immigration et l’exil. D’où mon envie de montrer ces personnalités comme particulièrement rugged, robustes : ce sont des survivants. Donc des super-héros”, explique Keziah Jones.