C’est une très belle consécration que celle reçue par l’auteur marocain Fouad Laroui, récipiendaire du prix littéraire des ambassadeurs francophones lors d’une cérémonie organisée à la bibliothèque de l’université de Copenhague, en présence de SAR la princesse Marie du Danemark et de Khadija Rouissi, ambassadrice du Maroc.
Ce prix, dont le jury est composé des ambassadeurs en poste à Copenhague et est présidé par la princesse Marie du Danemark, qui en est aussi la marraine depuis 2009, est remis chaque année collectivement par tous les ambassadeurs au Danemark des pays membre de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) - dont le Maroc est membre depuis 1981- et a pour objectif de mettre l’accent sur la diversité culturelle et de faire connaitre la culture des pays francophones.
Décerné pour la première fois à un auteur marocain, «ce prix m’a été remis pour "L’insoumise de la porte de Flandre", paru chez Julliard il y a deux ans et qui est en voie d’adaptation au cinéma», explique Fouad Laroui à Le360 au sujet de ce livre publié en danois en 2019 et qui raconte l’histoire de Fatima, étudiante marocaine dans une université de Bruxelles, en proie à des questionnements sur sa condition de femme musulmane.
Fouad Laroui, s’est dit «très honoré par ce prix», d’autant que celui-ci lui a été remis par la princesse Marie, «qui a ensuite parlé avec moi de littérature, un sujet qui la passionne».
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Parmi les temps forts de cette cérémonie, Fouad Laroui retient «l’arrivée à la très belle bibliothèque historique de l’université de Copenhague, avec un passage devant la statue du grand physicien et prix Nobel Niels Bohr, qui est un de mes héros intellectuels», mais aussi «le discours de l’ambassadrice Khadija Rouissi, qui en a profité pour souligner la richesse de la création artistique et littéraire marocaine».
L’auteur marocain s’est également réjoui de ses échanges avec la presse danoise présente pour l’occasion, de ses apartés avec des «ambassadeurs de pays francophones, en particulier africains», ainsi qu’avec des lycéens d’un établissement scolaire français de Copenhague qui avaient lu son roman et lui «ont posé des questions très pertinentes».