Exposition. L’espace Actua accueille les oeuvres des élèves de l’Académie des arts de la Fondation Attijariwafa bank

Des œuvres de participants à l'atelier arts plastiques de la 6ème promotion de l'Académie des arts de la Fondation Attijariwafa Bank, exposés à l'espace Actua, à Casablanca.

Le 02/06/2024 à 16h45

VidéoCertains n’ont jamais touché à la peinture, alors que d’autres manient pour la première fois une caméra… Des jeunes collégiens et lycéens de la sixième promotion de l’Académie des arts de la Fondation Attijariwafa bank s’affirment et révèlent leur fibre artistique jusqu’au 31 juillet à l’espace d’art Actua.

Plus qu’un lieu d’exposition, l’espace Actua, au siège d’Attijariwafa bank à Casablanca, est devenu au fil des ans une vraie pépinière d’artistes en herbe. Il y a 15 ans, la Fondation Attijariwafa bank avait lancé son Académie des arts, en partenariat avec l’Académie régionale de l’éducation et de la formation de Casablanca-Settat (AREF).

«L’idée était de fournir à des élèves, des collégiens et des lycéens des établissements scolaires publics de Casablanca la possibilité de s’épanouir à travers une pratique artistique ouverte aux arts plastiques, mais également aux expressions littéraires et au multimédia», explique Ghita Triki, responsable du pôle art et culture de la Fondation.

Concrètement, tous les deux ans, une promotion de jeunes élèves âgés de 14 à 18 ans, issus de collèges et de lycées casablancais sélectionnés par l’AREF, bénéficie d’ateliers encadrés par un trio d’artistes. «Deux ans, c’est le temps que nous avons jugé nécessaire pour bien absorber les acquis théoriques et pratiques dans le cadre de ce programme. Ce dernier est basé sur le “learning by doing”, à savoir la pédagogie du projet, et non pas via une méthode académique, contrairement à ce que pourrait laisser entendre le titre du programme», poursuit Ghita Triki.

Les élèves de cette sixième promotion, qui a travaillé autour de la thématique du patrimoine marocain, ont été encadrés par Abderrahman Banana, Majid Sadati et Chafik Aaziz.

«Nous privilégions une pédagogie interactive et collaborative. Tout le monde met la main à la pâte, on échange avec les élèves», explique Majid Sadati, visiblement satisfait des résultats des trois ateliers. Une sélection parmi les oeuvres des élèves, comprenant de nombreux tissages, est exposée depuis le jeudi 30 mai, jusqu’au 31 juillet, à l’espace Actua.

Depuis la création de cette Académie, environ 150 jeunes ont été formés par ses ateliers. Et nombre d’entre eux ont poursuivi leurs études dans la filière des arts appliqués, notamment au sein de l’École supérieure des beaux-arts de Casablanca (ESBA), révèle fièrement Ghita Triki.

Par Qods Chabâa et Khadija Essebar
Le 02/06/2024 à 16h45