Deux filles de B.B King pensent que leur père a été empoisonné

Lors des funérailles de B.B King, mort à 89 ans, le 14 mai à Las Vegas.

Lors des funérailles de B.B King, mort à 89 ans, le 14 mai à Las Vegas. . DR

Dix jours après la mort de la légende du blues, deux héritières accusent des proches de leur père de l’avoir empoisonné, selon leur avocat. La police criminelle de Las Vegas a ouvert une enquête pour meurtre.

Le 26/05/2015 à 10h30

Les filles du musicien accusent LaVerne Toney, manager de B.B King, et Myron Johnson, son assistant, d’avoir administré «des substances étrangères» à leur père. «Elles formulent les mêmes allégations depuis le début. Qu’est-ce qu’il y a de nouveau?», a répliqué LaVerne Toney qui a travaillé pour le bluesman pendant trente-neuf ans et apparaît dans son testament. Une autopsie a été pratiquée dimanche sur le corps de B.B King. Les résultats seront connus dans six à huit semaines.

Habituées aux disputes autour de la succession de leur père, Karen Williams et Patty King disent, par le biais de leur avocat, s’exprimer au nom des onze enfants encore en vie de B.B King.

Querelles sur la succession

Ce n’est par ailleurs pas la première fois qu’une querelle éclate entre la famille et LaVerne Toney. Patty King et deux de ses frères et sœurs l’ont déjà accusé d’abus de faiblesse et de voler leur père. Un juge avait cependant estimé à l’époque, sur les recommandations de trois médecins, que le guitariste et chanteur recevait les soins appropriés.

Agé de 89 ans, B. B. King est mort le 14 mai à Las Vegas. Il avait été hospitalisé en avril à la suite d’un malaise et était soigné depuis le début du mois de mai à son domicile, en raison de complications de son diabète. Myron Johnson était à son chevet au moment de sa mort, aucun membre de sa famille n’était présent.

Selon le scénario de Patty King, qui assure n’avoir pas eu le droit de rendre visite à son père dans les deux semaines qui ont précédé sa mort, LaVerne Toney et Myron Johnson auraient profité de l’absence de sa famille pour abréger l’agonie de B.B King. Une allégation «ridicule», selon l’avocat de la légende du blues, Brent Bryson, pour qui son client «est mort paisiblement dans son sommeil».

Le 26/05/2015 à 10h30