Le Bureau export de la musique marocaine (MOMEX) lance son premier appel à projet à partir du mois d’octobre. Fraîchement créée, cette plateforme promotionnelle des musiques marocaines a déjà du pain sur la planche. «D'ici la fin de l'année, nous avons un programme chargé», a déclaré Brahim El Mazned, le directeur fondateur du MOMEX durant la conférence de lancement officiel organisée le mardi 6 septembre à Casablanca.
L’appel à projets démarre donc en octobre et la Commission du Bureau qui sera installée dans les studios de la Fondation Hiba à Casablanca se réunira les 9 et 10 janvier pour statuer sur les artistes qui vont participer aux marchés de la musique dans le monde. Des marchés, dont le WOMEX est l’un des plus célèbres et qui se trouve à Santiago de Compostelle en Espagne. En 2016, et pour commencer, le MOMEX travaillera sur le centre de ressources sur les programmes d’aide.
Autres actions et missions du Bureau export de la musique marocaine: aide aux tournées, fonds de promotions sur les marchés internationaux, fonds à la mobilité à l’international, bourses de projets et bourses de résidence.
A qui s’adresse le MOMEX ?
Le Bureau export de la musique marocaine s’adresse aux labels de maisons de disques, aux producteurs diffuseurs et distributeurs, aux artistes et groupes, aux directeurs artistiques, aux tourneurs, aux salles de spectacles, aux festivals et aux organismes professionnels.
Les missions du MOMEX
Selon les fondateurs du Bureau export de la musique marocaine, le MOMEX a pour mission de promouvoir les artistes à travers les tournées promotionnelles, de collecter et de diffuser l’information pour les professionnels et les artistes, d'aider les artistes à faire face à la révolution numérique et aux nouveaux modes de consommation en ligne, de faciliter la circulation des artistes à l’international et d'accompagner la professionnalisation du secteur musical au Maroc.
Le MOMEX compte développer le paysage musical marocain au grand potentiel mais souffrant d’une sous-exploitation. Contrairement au paysage musical international, il y a une quasi-absence du droit d’auteur, l’informel gagne du terrain et les artistes marocains bénéficient d’une faible présence durant les grands rendez-vous internationaux.