Un nouveau téléfilm sera bientôt diffusé sur 2M. Produit par le réalisateur et scénariste marocain Mohamed Achaour, et actuellement en tournage, ce film pour la télé «raconte l’histoire d’un jeune homme, dans la trentaine, en situation de chômage. Afin de subvenir à ses besoins et arrondir la fin de ses mois, il décide de devenir clown, un rôle dans lequel il se découvre un talent. Le récit commence lorsqu’un beau jour, après avoir fini sa prestation, ce dernier est accusé de vol», résume en quelques mots son réalisateur.
Et si plusieurs acteurs marocains reconnus sont à l'affiche de ce téléfilm, le réalisateur a décidé d’attribuer le rôle principal, celui du clown, à un jeune marocain, un artiste, qui signe ici sa toute première participation devant une caméra.
Mais Mohamed Achaour a plus d'un tour dans son sac et ses talents ne se limitent certainement pas à une unique casquette de réalisateur. Parce qu'il porte un amour particulier à la comédie, il a décidé de participer, en tant qu’acteur cette fois-ci, à une série marocaine de science-fiction, «Les Marocains dans l’espace», qui avait été diffusée au ramadan dernier. Une série qui projette dans une toute autre dimension avec des scènes drolatiques, interprétées par Mohamed Achaour lui-même, mais aussi Abdessamad Miftah El Khir, Rafik Boubker, Ahlam Zaimi, et Fatima Zahra Qanboua.
«Il ne faut pas se limiter au style des séries classiques, et tenter le changement. Ce n’est pas à moi de dire si la série a connu un succès auprès du public, mais c’est le public qui doit juger de la qualité du travail, et de la réussite du projet», confie-t-il.
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Des projets, il en a, bien sûr: Mohamed Achaour compte aussi tenter l’expérience du one-man show, pour la toute première fois d’ailleurs, dans le but de dévoiler une autre facette (cachée) de sa personnalité, celle d’un comique et d'un humoriste.
Et pour ceux qui ne le connaissent toujours pas, sachez que Mohamed Achaour, né en 1972 à Casablanca, a découvert le cinéma à l'âge de sept ans avec «Le Voleur de Bagdad», film britannique réalisé en 1940 par Ludwig Berger, Michael Powell et Tim Whelan.
Au ciné-club de la faculté des Lettres de Mohammedia, il a pu affiner sa connaissance du cinéma.
En 2005, il a participé à un atelier intensif, initié par le Festival international du film de Marrakech et le TriBeCa film institute (de New York, sorry du peu), lequel avait été animé par un immense réalisateur iranien: Abbas Kiarostami, ainsi que par un autre (non moins immense) réalisateur, italo-américain celui-là, Martin Scorsese.
Cela vous donne-t-il envie d'en savoir un peu plus sur Mohamed Achaour? En 2006, il a réalisé un premier court-métrage, Percussion Kid. S'ensuivent par la suite quelques projets de séries et de films pour la télévision marocaine, qu'il n'est peut-être pas utile de retenir pour la postérité. En 2011, il a écrit, réalisé et produit un premier long-métrage, Un Film. En 2017, c'est l'année de son deuxième long-métrage Lhajjates...