Le coup de dent
"Vétéran des grands-reporters du Monde, Péroncel-Hugoz s’est taillé de longue date une réputation en renvoyant les ""idées reçues"" à leurs expéditeurs| selon les leçons de ses maîtres| Hubert Beuve-Méry et Michel Jobert| à ses risques et périls| car il fut expulsé manu militari d’Egypte pour avoir écrit que l’armée de Sadate était infiltrée par des extrémistes| en attendant d’être refoulé par les dictatures du Soudan| de Syrie ou d’Algérie qu’il avait critiquées.Auteur d’une dizaine d’essais sur les pays du Sud| du Radeau de Mahomet (1983) à 2000 ans d’histoires marocaines (2014)| il a également édité comme directeur de collection| à Paris| puis à Casablanca| une soixantaine de textes sur cette même partie du monde| tels que des extraits d'un travail du futur roi Mohammed VI sur les relations Maroc-Europe ou| plus récemment| un essai politique qui a fait froncer bien des sourcils au Maghreb : Arabes| si vous parliez … par le président tunisien Moncef Marzouki.Après avoir réédité en 2015| chez Africorient à Casablanca| L'âme marocaine (1948) du philosophe orientaliste François Bonjean| Péroncel-Hugoz a republié en 2017 à Casablanca chez Afrique-Orient un essai historique de Balzac| paru en 1837 et introuvable depuis 1950 : Rois de France. Sur le360| il continue de déchiqueter chaque semaine l'actualité marocaine et étrangère."