Tous les articles correspondant à #Violences basées sur le genre

À l’initiative du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), une caravane nationale de sensibilisation sillonne, depuis le 26 novembre, les 12 régions du Royaume pour alerter sur les violences faites aux femmes et aux filles, en particulier dans l’espace numérique. Portée par le slogan «Ne nous taisons pas face à la violence!», cette mobilisation entend libérer la parole, encourager le signalement et renforcer la prévention au plus près des citoyens.

À Rabat, le lancement de la 23ème campagne nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes remet au centre du débat public la question de l’égalité juridique et de la non-discrimination. Ministres, institutions et partenaires onusiens appellent à un diagnostic sans complaisance des législations encore discriminatoires et à une mobilisation nationale pour l’autonomisation des femmes.

C’est à l’esprit de la loi qu’il convient aujourd’hui de se confronter, car sans cela comment changer les façons de penser au sein d’une société habituée aux petits arrangements pour étouffer les scandales? Comment protéger les femmes de la pression de leur entourage, de la violence à laquelle elles peuvent être exposées si l’esprit de la loi peut être soumis à plusieurs lectures?

Une étude récente de la HCP, menée en partenariat avec ONU Femmes et financée par l’Union européenne, révèle une réalité alarmante: plus de 70% des adolescentes marocaines âgées de 15 à 19 ans ont été victimes d’une forme ou d’une autre de violence. Le cercle intime et la famille sont pointés comme les principaux foyers de violence. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Après d’interminables recherches, le corps sans vie de Hawa Traoré, 18 ans mariée depuis peu et enceinte, a été retrouvé dans une maison au quartier dit «Netek» à Nouakchott. Un nouvel assassinat qui suscite colère et indignation.

Le viol collectif attribué à quatre jeunes, en novembre dernier à Nouakchott, sur une jeune étudiante devant son père handicapé a particulièrement horrifié l’opinion mauritanienne notamment les milieux féministes révoltés par le blocage, depuis 2016, de la loi devant punir de tels crimes.

Le viol collectif d’une jeune fille en fin novembre dernier à Nouakchott, commis au domicile familial devant un père handicapé, continue de susciter l’ire des Mauritaniens qui ne comprennent pas pourquoi la loi condamnant de tels crimes soit toujours bloquée. La recrudescence des agressions à caractère sexuel exaspère la société civile qui se mobilise à travers des manifestations de rue. Un tel laxisme avait même suscité la réaction du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.

L’insécurité et le chaos dans les camps de Tindouf ont franchi un nouveau seuil de violences, ces derniers jours. Des civils sont sauvagement agressés et enlevés par des bandes armées, mais aussi, et surtout, par des «gens d’armes» du Polisario qui cherchent à asseoir leur domination. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’opinion publique a été choquée par une annonce de l’ONU: dans le monde, une femme est assassinée toutes les 10 minutes par un conjoint ou un proche!