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À Sonfonia-centre, quartier populeux de la haute banlieue de Conakry, le référendum constitutionnel du 21 septembre a pris des allures de rendez-vous citoyen. Entre files d’attente dès l’aube, discours des autorités locales et espoirs des jeunes, la journée a mêlé ferveur, organisation et revendications sociales.

La campagne pour le référendum du 21 septembre s’est officiellement achevée ce vendredi. Durant trois semaines, un constat s’est imposé: le «Oui» a occupé presque tout l’espace, laissant peu de place à d’éventuelles voix discordantes.

La campagne pour le référendum constitutionnel, qui doit mettre fin à la transition politique depuis que le général Doumbouya a pris le pouvoir en 2021, a été lancée sans réelle opposition. Pour ses partisans, la nouvelle Constitution est une étape majeure dans la consolidation de la démocratie.

Avec 6,7 millions de citoyens inscrits sur les listes électorales, la Guinée entame une phase cruciale: la période de corrections. Les équipes techniques et les électeurs se mobilisent pour résoudre les problèmes d’orthographe, les doublons et les omissions, afin de garantir un fichier électoral fiable pour les élections de 2025.

Alors que les États-Unis ont réaffirmé leur reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, que le Polisario est en bonne voie pour être classé comme organisation terroriste et que le nombre de pays qui soutiennent l’option d’autonomie va crescendo, et à vive allure, le régime d’Alger réagit… en réactivant le vieux, éphémère et très ancien conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, «l’une des personnes les plus stupides de Washington», selon le président américain Donald Trump. C’est grave.

Dans le contexte actuel, il serait intéressant d’étudier la possibilité d’annuler les prochaines élections législatives. Et d’opter pour un gouvernement de transition nommé par le Roi, où les ministres ne seront pas désignés sur la base de leurs affiliations partisanes, mais sur la base de leurs compétences, leurs expertises et leur patriotisme.

En Guinée, la date du référendum constitutionnel est fixée pour le 21 septembre 2025. Cette annonce, faite par les autorités de la transition, soulève de nombreuses attentes et réactions chez les Guinéens, prêts à tourner définitivement la page de la transition.

Près d’un million d’électeurs gabonais sont appelés aux urnes ce samedi 16 novembre pour se prononcer sur la Constitution souhaitée par le président de la transition, le général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema. À la veille de ce scrutin référendaire, les électeurs se bousculent devant les centres d’inscription pour récupérer la carte d’un vote qui divise l’opinion depuis de nombreux mois.

Le 15 novembre à minuit prendra fin la campagne électorale qui sera suivie le lendemain par le référendum sur la nouvelle Constitution. Les débats se cristallisent autour des conditions d’éligibilité à la présidence, du régime politique ou encore de la durée du mandat présidentiel. Dans les rues de Libreville, chacun y va de son opinion.