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Le système de tarification des médicaments au Maroc s’apprête à faire l’objet d’une révision en profondeur. Interrogés par Le360, Ali Lotfi, président du Réseau marocain pour la défense du droit à la santé et à la vie, ainsi que Tayeb Hamdi, médecin et expert en politiques de santé, proposent plusieurs pistes pour remédier à la cherté persistante des médicaments dans le Royaume. Éléments de réponse.

La Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc accuse le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, d’avoir engagé de manière unilatérale une réforme en profondeur du système de tarification des médicaments, sans aucune concertation préalable avec la profession.

Malgré son interdiction de vente décrétée en 2018 par le ministère de la Santé, le Misoprostol, un médicament initialement conçu pour traiter les rhumatismes et les ulcères gastriques, continue d’être commercialisé illicitement sur les réseaux sociaux. Présenté comme un produit provoquant l’interruption volontaire de grossesse, il constitue une menace pour la santé publique. Une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le directeur de l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé a accepté de recevoir conjointement les quatre syndicats majeurs du secteur pharmaceutique. Ce qui dissipe pour le moment la menace d’une grève des pharmacies.

Annoncée par le ministre de la Santé, Amine Tahraoui, lors de la présentation du budget sectoriel de son département, une nouvelle baisse des prix de certains médicaments devrait prochainement intervenir. Elle porte sur 190 produits. Une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le président de l’Ordre national des pharmaciens et le président de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel ont adressé une communication conjointe à l’ensemble des officines du Royaume. Objectif: les sommer de respecter la législation en matière de protection des données personnelles des clients et des patients se rendant dans les pharmacies. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Un décret visant à mettre de l’ordre dans le secteur de la publicité des médicaments a été publié au Bulletin officiel. Le nouveau texte encadre cette publicité aussi bien auprès du public que des professionnels de la santé. Voici l’essentiel de ses apports.

La pénurie de certains médicaments, loin de s’estomper, demeure un problème préoccupant. Observée à l’échelle nationale, cette rupture d’approvisionnement concerne une large gamme de médicaments, y compris des produits vitaux pour les patients. Mohamed Salami, vice-président du bureau national de l’association Monde des pharmaciens marocains, et Layla Laassel Sentissi, directrice de la Fédération marocaine de l’industrie et de l’innovation pharmaceutique, détaillent pour Le360 cette pénurie. Ils proposent également plusieurs pistes de solutions pour remédier à cette situation critique.

Afin de faire face au phénomène en recrudescence de la vente illégale de médicaments sur Internet, la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM) propose la mise en place d’un portail dédié au signalement des contenus illicites et une coordination accrue avec les autorités en charge de la lutte contre la cybercriminalité.