Tous les articles correspondant à #littérature

Billet littéraire KS. Ep. 71. «Je suis ma liberté», de Nasser Abu Srour, sacré par le Prix de la littérature arabe 2025
Le Prix de la littérature arabe 2025, coorganisé par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe, a choisi cette année de consacrer un texte singulier et bouleversant: «Je suis ma liberté» du palestinien Nasser Abu Srour, traduit en français par Gallimard en janvier 2025. Pourquoi ce choix et en quoi ce récit régénère-t-il la littérature?
Billet littéraire KS. Ep. 70. «Le coiffeur aux mains rouges», de Kebir Mustapha Ammi, ou par-delà le Mal
Dans son dernier roman, Kebir Mustapha Ammi transforme un simple face-à-face en tragédie mémorielle où la guerre d’Algérie continue de tuer, soixante ans plus tard, par-delà les frontières et les générations. À Arcueil, sur la Nationale 20, un fils de bourreau retrouve enfin le fils de la victime: deux hommes que tout sépare, sauf le sang versé en 1962 et la plaie béante d’un crime fondateur. Entre vengeance et pardon, justice et remords, Ammi signe un polar politique hanté par la transmission du trauma.
Juif et Hajj
Safi et le communisme, les sardines et les camarades, le prolétarisme et le progressisme, le rêve d’un monde meilleur, égalitaire et équitable, sans dieu ni maitre…
Billet littéraire KS. Ep. 69. «Ils se sont tant aimés», de Tahar Ben Jelloun, ou l’amour à l’épreuve du temps
Roman des secondes chances et des vies abîmées, «Ils se sont tant aimés» explore la possibilité d’aimer encore quand la jeunesse s’est enfuie et que le passé pèse davantage que les élans. En suivant Lamia et Nabile, qui se retrouvent des années après leur divorce dans une Casablanca moderne mais guindée, Tahar Ben Jelloun signe un récit tendre, grave et lucide, où l’intime devient miroir d’un Maroc urbain traversé par les contradictions sociales, morales et politiques de son époque.
Boualem Sansal en liberté
Comme tout bon écrivain, Boualem Sansal écrira et nous racontera cet épisode de sa vie. Ainsi sera découvert le visage d’un régime qui n’aime ni les écrivains ni les artistes, encore moins ceux qui lui rappellent des vérités historiques.
Prix d’excellence culturelle et artistique: la Fondation Mohammed VI honore les talents du personnel éducatif
Sous le signe de la reconnaissance et de la valorisation du personnel éducatif, la Fondation Mohammed VI a célébré à Rabat la 6ème édition de son Prix d’excellence culturelle et artistique. Une cérémonie qui met en lumière les talents littéraires et artistiques des enseignants et rappelle leur rôle central au sein de la société.
Leïla Bahsein: au seuil des mots et du monde
Écrivain, sémiologue et spécialiste des arts et de littérature comparée, Noureddine Bousfiha revient pour Le360 sur la vie et l’œuvre de l’écrivaine Leïla Bahsein pour qui écrire est un acte de fidélité: à l’enfant fascinée par les mots, à la promesse fondatrice d’une professeure inspirée, et à la conviction que la littérature éclaire autant qu’elle console. De la bibliothèque familiale aux grandes voix du monde, de l’appel silencieux de l’écriture aux premiers prix littéraires, son parcours dessine celui d’une femme pour qui la parole est à la fois refuge, résistance et réparation.
Billet littéraire KS. Ep. 68. «L’homme qui lisait des livres», de Rachid Benzine, ou l’humanité partagée
Au cœur des ruines de Gaza, un photographe français croise un vieil homme qui lit, imperturbable parmi les décombres. De cet instant suspendu naît le récit d’une vie et d’un peuple: Rachid Benzine propose, avec «L’homme qui lisait des livres», un conte philosophique engagé où la mémoire et la littérature deviennent les ultimes remparts de l’humanité.
Casablanca: Rachid Benzine présente son dernier roman, «L’homme qui lisait des livres»
Le 11 novembre, à la librairie Porte d’Anfa, Rachid Benzine présentait à son public marocain son nouveau roman, «L’homme qui lisait des livres», qui vient de paraître aux éditions Julliard. Rencontre.
Billet littéraire KS. Ep. 67. «La joie ennemie», de Kaouther Adimi, ou les mémoires de la décennie noire
Kaouther Adimi livre un récit bouleversant où l’intime se heurte à l’Histoire. À travers une nuit d’écriture face aux toiles de la peintresse algérienne Baya, l’écrivaine convoque les fantômes de son enfance, marquée par la guerre civile en Algérie. Une exploration poignante de la mémoire, de l’exil, de l’art et du choix de la joie comme forme de résistance.