Tous les articles correspondant à #littérature

Juif et Hajj
Safi et le communisme, les sardines et les camarades, le prolétarisme et le progressisme, le rêve d’un monde meilleur, égalitaire et équitable, sans dieu ni maitre…
Billet littéraire KS. Ep. 69. «Ils se sont tant aimés», de Tahar Ben Jelloun, ou l’amour à l’épreuve du temps
Roman des secondes chances et des vies abîmées, «Ils se sont tant aimés» explore la possibilité d’aimer encore quand la jeunesse s’est enfuie et que le passé pèse davantage que les élans. En suivant Lamia et Nabile, qui se retrouvent des années après leur divorce dans une Casablanca moderne mais guindée, Tahar Ben Jelloun signe un récit tendre, grave et lucide, où l’intime devient miroir d’un Maroc urbain traversé par les contradictions sociales, morales et politiques de son époque.
Boualem Sansal en liberté
Comme tout bon écrivain, Boualem Sansal écrira et nous racontera cet épisode de sa vie. Ainsi sera découvert le visage d’un régime qui n’aime ni les écrivains ni les artistes, encore moins ceux qui lui rappellent des vérités historiques.
Prix d’excellence culturelle et artistique: la Fondation Mohammed VI honore les talents du personnel éducatif
Sous le signe de la reconnaissance et de la valorisation du personnel éducatif, la Fondation Mohammed VI a célébré à Rabat la 6ème édition de son Prix d’excellence culturelle et artistique. Une cérémonie qui met en lumière les talents littéraires et artistiques des enseignants et rappelle leur rôle central au sein de la société.
Leïla Bahsein: au seuil des mots et du monde
Écrivain, sémiologue et spécialiste des arts et de littérature comparée, Noureddine Bousfiha revient pour Le360 sur la vie et l’œuvre de l’écrivaine Leïla Bahsein pour qui écrire est un acte de fidélité: à l’enfant fascinée par les mots, à la promesse fondatrice d’une professeure inspirée, et à la conviction que la littérature éclaire autant qu’elle console. De la bibliothèque familiale aux grandes voix du monde, de l’appel silencieux de l’écriture aux premiers prix littéraires, son parcours dessine celui d’une femme pour qui la parole est à la fois refuge, résistance et réparation.
Billet littéraire KS. Ep. 68. «L’homme qui lisait des livres», de Rachid Benzine, ou l’humanité partagée
Au cœur des ruines de Gaza, un photographe français croise un vieil homme qui lit, imperturbable parmi les décombres. De cet instant suspendu naît le récit d’une vie et d’un peuple: Rachid Benzine propose, avec «L’homme qui lisait des livres», un conte philosophique engagé où la mémoire et la littérature deviennent les ultimes remparts de l’humanité.
Casablanca: Rachid Benzine présente son dernier roman, «L’homme qui lisait des livres»
Le 11 novembre, à la librairie Porte d’Anfa, Rachid Benzine présentait à son public marocain son nouveau roman, «L’homme qui lisait des livres», qui vient de paraître aux éditions Julliard. Rencontre.
Billet littéraire KS. Ep. 67. «La joie ennemie», de Kaouther Adimi, ou les mémoires de la décennie noire
Kaouther Adimi livre un récit bouleversant où l’intime se heurte à l’Histoire. À travers une nuit d’écriture face aux toiles de la peintresse algérienne Baya, l’écrivaine convoque les fantômes de son enfance, marquée par la guerre civile en Algérie. Une exploration poignante de la mémoire, de l’exil, de l’art et du choix de la joie comme forme de résistance.
La Rentrée littéraire s’installe au Palais du Méchouar à Casablanca
Du 31 octobre au 2 novembre, le palais du Mechouar de Casablanca accueillera la Rentrée littéraire 2025–2026, qui réunira auteurs, lecteurs et éditeurs pour trois jours de débats, d’ateliers et de rencontres.
L’Étranger
Le film «l’Étranger» de François Ozon sort la semaine prochaine au Maroc. Il mérite d’être vu et discuté. C’est dommage que les ciné-clubs n’existent plus. Ce film aurait suscité un excellent débat en cette époque où rien ne va plus entre la France et l’Algérie, au moment où un grand écrivain moisit dans les prisons de la junte au pouvoir, indifférente aux pressions internationales, refusant de manière névrotique de libérer Boualem Sansal.