Tous les articles correspondant à #Lahcen Haddad

Alors que l’euphorie mondiale autour de l’intelligence artificielle atteint des sommets, une réalité beaucoup plus délicate se profile derrière les promesses de croissance infinie. L’économie numérique, dopée par des investissements colossaux et des attentes parfois démesurées, repose sur des fondations matérielles fragiles susceptibles de provoquer un choc global. Pour un pays ouvert comme le Maroc, l’enjeu n’est pas de céder à l’alarmisme, mais de préparer avec rigueur les politiques publiques et les stratégies de résilience.

La 12ème réunion annuelle de la Commission parlementaire mixte Maroc-UE s’est tenue à Rabat. Les coprésidents, Lahcen Haddad et Ruggero Razza, ont souligné l’urgence d’intensifier le dialogue pour faire face aux défis communs aux deux rives. Cet article est une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

La croissance ne suffit plus: place à l’efficacité et à la responsabilité.

L’économiste Najib Akesbi dénonce avec justesse la persistance d’un capitalisme de rente au Maroc. Mais sa lecture du modèle économique national, trop figée et trop globale, occulte les transformations structurelles en cours et manque d’une vision réformiste concrète.

La circulaire n° MLM 1748 du 7 octobre 2025 du ministère de l’Économie et des Finances introduit une nouvelle approche de gestion des finances publiques au Maroc. Elle met l’accent sur la performance, la transparence et la soutenabilité budgétaire pour renforcer la gouvernance des établissements publics. Cependant, sa mise en œuvre devra relever plusieurs défis, notamment le contrôle des partenariats public-privé, la gestion des risques liés au recyclage des actifs et la préservation de la cohésion sociale face aux ajustements tarifaires.

Malgré la généralisation progressive de la couverture médicale, le système de santé marocain reste fragilisé par des carences structurelles profondes. Pénurie de médecins, inégalités territoriales, coûts prohibitifs et hôpitaux débordés dessinent le quotidien d’un service public en crise, où les ambitions politiques peinent à se traduire en améliorations concrètes pour les citoyens.

Professeur, analyste politique et ancien ministre, Lahcen Haddad entame une série de chroniques pour Le360, à lire chaque jeudi à partir de midi. Cette semaine, il planche sur le Sahara occidental. Plus qu’un territoire disputé, il s’agit pour lui du miroir d’un héritage colonial inachevé, où la géopolitique se mêle à la mémoire, à l’imaginaire et à la souveraineté. Derrière les frontières héritées, c’est toute une histoire de fragmentation, de résistances et de réinventions qui se joue. Reprendre le Sahara, pour le Maroc, c’est recoudre une géographie brisée par les logiques impériales et affirmer une souveraineté africaine pensée comme relation, responsabilité et horizon.

Lahcen Haddad, un auteur éminent avec de nombreuses contributions dans les domaines de la gestion, de l’entrepreneuriat, de l’économie, de la finance et des affaires, a récemment été nommé membre du Conseil consultatif du magazine américain Harvard Business Review (HBR).

La reconstruction est un grand chantier dont les jalons ont été arrêtés par le Souverain selon une vision de développement rural durable, juste et respectueuse de la culture locale et de la sociologie de la montagne. C’est dans cet esprit qu’il est primordial de faire participer les communautés locales directement affectées par le séisme dans l’effort de reconstruction.