L’agriculture marocaine, impactée par un manque d’eau devenu structurel, se divise en deux domaines, distincts, mais complémentaires: le pluvial et l’irrigué. Selon Mohamed Taher Sraïri, enseignant-chercheur et professeur à l’Institut agronomique et vétérinaire (IAV) Hassan II de Rabat, plus de 80% des terres agricoles au Maroc dépendent exclusivement des précipitations, ne pouvant bénéficier ni de l’eau des barrages ni de celle des nappes phréatiques.