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Le système bancaire marocain est «parmi les plus profonds et les plus sophistiqués d’Afrique», selon la Banque européenne d’investissement (BEI). Pour l’institution financière, il présente de bonnes performances, notamment au niveau du financement du secteur privé, du ratio des prêts non productifs et de la rentabilité des banques.

Bank of Africa (BOA) a présenté, jeudi 17 octobre à Tanger, le programme «Cap Hospitality», une offre de financement dédiée aux établissements d’hébergement touristiques classés (EHTC), visant à accompagner les hôteliers dans la modernisation de leurs structures.

Trois banques marocaines font partie du Top 20 africain des plus grands groupes bancaires continentaux. Des pistes d’amélioration sont néanmoins à envisager sérieusement, comparativement aux pratiques qui ont cours dans le continent. Une revue de presse de Jeune Afrique.

Les financements participatifs au Maroc ont connu une croissance significative en 2023, atteignant 21,4 milliards de dirhams, principalement tirés par le secteur immobilier et le produit Mourabaha. Une revue de presse de La Vie Éco.

Attijariwafa bank, via son entité Wenov dédiée à l’innovation, en partenariat avec KPMG SASU au Maroc, ont conjointement lancé, le 6 juin dernier à Casablanca, «l’Immersive Fintech Day», un événement majeur dédié aux fintechs. Cet événement exclusif marque un jalon dans la dynamique du groupe visant à encourager la collaboration avec les fintechs.

Les crédits bancaires à la consommation stagnent, après un cycle de ralentissement. Ils ont même affiché une baisse, quoique légère (-0,1%), à fin avril 2024, selon les derniers chiffres publiés par Bank Al-Maghrib.

La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque centrale populaire (BCP) ont signé un accord de partage de risques de 70 millions de dollars, pour favoriser le financement du secteur privé et dynamiser le commerce en Afrique. Un accord qui devrait catalyser près de 200 millions d’euros d’échanges.

Le coût du crédit bancaire reste sur sa tendance haussière, affichant un taux moyen global de 5,40% au titre du premier trimestre de 2024, comme l’indique une enquête de Bank Al-Maghrib sur les taux débiteurs.

Les banques participatives souffrent d’une faible part de marché, mais celle-ci n’est pas un indicateur pertinent, vu que ces banques ont une cible particulière, indique Abderrahmane Lahlou, président de l’Académie de la finance participative. L’expert note également que leur activité reste dominée par le financement immobilier, mais s’oriente de plus en plus vers d’autres créneaux. Ces banques sont également attendues sur le segment des produits de participation aux profits et aux pertes.