Tous les articles correspondant à #colonisation

La falsification des cartes: cent ans d’effacement de la souveraineté marocaine au Sahara
De 1845 à 1956, la cartographie coloniale fut bien plus qu’un outil technique: elle devint une arme redoutable de conquête et de légitimation dans les bureaux discrets des géographes de l’armée. Ligne après ligne, elle a effacé la souveraineté historique du Maroc sur ses territoires sahariens.
La naissance des frontières (1)
On voit que la frontière algérienne, en forme de «jupe évasée», repoussait à l’est la frontière avec le protectorat tunisien et à l’ouest avec le protectorat marocain, car la France pensait à l’époque que l’Algérie resterait «éternellement» française, en tout cas durablement faite de trois départements!
Les résistances marocaines
Ce fut dans la région du Moyen Atlas, de l’Atlas central et du Tadla que les résistances furent les plus vives avec l’entrée en guerre des Aït Ndhir, des Beni M’Tir et des Aït Youssi. À la limite des trois régions militaires de Meknès, Fès et Taza, les Français furent confrontés à de rudes adversaires.
L’histoire-propagande, matrice du «Système» algérien
L’histoire officielle de l’Algérie semble relever en partie de la thérapie nationale. Il faut en effet bien comprendre qu’en Algérie, l’histoire n’est pas tant l’étude du passé que le moyen de s’affranchir d’un traumatisme existentiel que Mohamed Harbi a résumé d’une phrase: «L’histoire est l’enfer et le paradis des Algériens».
L’affaire du Cap Sigli décryptée par les archives françaises et l’Algérien qui parlait aux avions
À la fin des années 70, le régime algérien multiplie les manœuvres pour légitimer son soutien au Polisario. En décembre 1978, une opération de désinformation autour d’un prétendu largage d’armes par un avion marocain devient un outil de mobilisation interne. Derrière cette mystification, c’est tout un appareil politico-militaire qui s’active pour créer l’illusion d’un conflit armé et masquer la fragilité d’un pouvoir en transition. Retour sur cet épisode à travers des documents français déclassifiés.
L’Affaire du Cap Sigli: un mensonge créé par l’Algérie et inscrit à l’ONU pour nuire au Maroc
Décembre 1978. Alors que Boumediene vit ses derniers jours, l’Algérie invente une fiction stratégique: un prétendu parachutage d’armes marocaines au Cap Sigli. Cette mise en scène, née dans les hautes sphères du régime, cherche à détourner l’attention d’une crise interne et à rallumer la flamme de l’ennemi extérieur. Retour sur un mensonge d’État orchestré à la veille d’un basculement politique majeur.
La gauche française, cette gardienne vigilante du mensonge national algérien
Oser simplement écrire que la nation algérienne n’existait pas en 1830 quand se fit le débarquement français à Sidi Ferruch, entraîne ainsi immédiatement l’accusation de «nostalgique de l’Algérie française» ou de «partisan de l’OAS», donc la disqualification et la mise au ban.
Algérie: le massacre des juifs à l’indépendance, une histoire interdite
Derrière les discours officiels sur une guerre d’indépendance «héroïque» se cache une vérité longtemps occultée: l’Algérie a été le théâtre entre 1954 et 1963 du plus grand massacre de juifs de l’après-guerre. Une persécution méthodique, menée par le FLN et l’ALN, que le régime d’Alger refuse encore aujourd’hui d’admettre, mais que les historiens ont documentée.
Comment le Maroc oriental a été offert à l’Algérie (2)
Le 5 août 1890, aux termes d’une convention secrète, la France et la Grande-Bretagne se mirent d’accord pour délimiter leurs sphères d’influence en Afrique. Londres laissa alors toute liberté à la France pour occuper les régions marocaines du Touat, du Gourara, du Tidikelt et d’Igli, ainsi que toute la vallée de la Saoura.
Du projet colonial au séparatisme: le legs empoisonné du transsaharien
Le projet du transsaharien, censé relier l’Algérie à l’Afrique de l’Ouest, ne verra jamais le jour. Pourtant, il servira à remodeler les frontières du Sahara au détriment du Maroc, sous prétexte de modernisation ferroviaire et de pacification du désert. Derrière cet échec technique se cache une annexion territoriale aux lourdes conséquences.