En dix ans, la monnaie fiduciaire a bondi de 131%, révélant un paradoxe: malgré l’essor des paiements numériques et de la bancarisation, le cash reste dominant au Maroc, porté par l’informel. Dans un entretien avec Le360, l’économiste Abdelghani Youmni souligne que 29% du PIB circule en billets et que 50 à 80 milliards de dirhams demeurent thésaurisés hors circuit, avec des effets directs sur le crédit, l’épargne et la transmission de la politique monétaire. Analyse.