Tous les articles correspondant à #Abdelmadjid Tebboune

Tebboune ose tout… et c’est même à cela que l’on reconnaît les présidents faillis
Or, le président algérien devrait tout au contraire clamer sa reconnaissance éternelle à la France coloniale sans laquelle, aujourd’hui, son pays serait peut-être encore une wilaya turque. En effet, quand, en 1830, la France chassa les Ottomans, la «nation algérienne» était un «non-concept». Cent trente ans plus tard, au moment de l’indépendance de juillet 1962, tout ce qui existait en Algérie avait été construit par la France et à partir du néant.
Les futurs combats de Boualem Sansal
Il reste tout de même des inconnues dans la future et inévitable communication de Boualem Sansal. La raison pour laquelle il a été arrêté touchait à ses déclarations selon lesquelles une grande partie de l’ouest algérien appartenait au Maroc avant que les ciseaux de la France coloniale n’en décident autrement. Sansal va-t-il continuer à défendre cette vérité historique dans les médias français?
Pour Boualem Sansal, «l’Algérie est au fond du gouffre» et même le Polisario s’en détourne
Depuis sa libération, il y a douze jours, des geôles algériennes dans lesquelles il était retenu arbitrairement depuis le 16 novembre 2024, l’écrivain et essayiste franco-algérien a accordé plusieurs interviews à la presse française, dans lesquelles celui-ci revient longuement sur le récit de ces douze derniers mois mais choisit aussi de taire certains faits. Décryptage d’une prise de parole très attendue mais sous haute tension, à la lumière des enjeux politiques et diplomatiques qui en découlent.
Boualem Sansal en liberté
Comme tout bon écrivain, Boualem Sansal écrira et nous racontera cet épisode de sa vie. Ainsi sera découvert le visage d’un régime qui n’aime ni les écrivains ni les artistes, encore moins ceux qui lui rappellent des vérités historiques.
Dar Lkabranate. EP-184. Les caporaux au temps des mythos et des envies mal placées
Ah, la jalousie envers le Maroc… rien de neuf sous le soleil (ou sous les nuages, vu le sujet). Ce qui change un peu, c’est de voir certains caporaux commencer à envier au Royaume… la pluie. Oui, on en est là: admirer les quelques gouttes tombées ces derniers jours comme si c’était de l’or météorologique. Pendant que certains rêvent d’un peu d’eau pour calmer les feux de forêt que le voisin subit en plein automne, d’autres voudraient surtout diluer un peu les déclarations présidentielles. Parce qu’entre nous, annoncer 900 km de voies ferrées pour janvier prochain, c’est cardio. Et les 20 milliards d’investissements malaisiens qui débarqueraient comme par magie? Ils prendront probablement le même train Béchar-Tindouf, celui qui n’existe que dans l’imagination d’un président devenu plus que jamais gaga.
L’œil de Gueddar. Le régime d’Alger sur Gaza: «Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais!»
Sahara: la diplomatie algérienne propose sa «médiation» ou le dernier coup de bluff de Tebboune & Co
En se posant en médiateur du conflit du Sahara, la diplomatie algérienne tente un coup de bluff inédit: faire croire que l’Algérie n’est pas partie prenante d’un conflit qu’elle a pourtant alimenté pendant un demi-siècle. Avec la résolution 2797 de l’ONU consacrant le plan d’autonomie marocain, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a tenté ce mardi de maquiller l’échec monumental d’Alger sous les habits du pacificateur. Mais derrière la rhétorique, c’est bien le régime qui vacille. Décryptage.
Les leçons de la libération de Boualem Sansal
Il faut arrêter de congratuler Alger, de féliciter le président Tebboune et de le remercier pour son humanisme, sa générosité, sa grandeur d’âme. Là encore, de qui se moque-t-on? Si les militaires et leurs alliés au pouvoir à Alger étaient des humanistes, on le saurait à Paris, comme dans le reste du monde, depuis 1962. Ceux qui fuient l’Algérie resteraient dans leur pays si les dirigeants étaient des humanistes! La réalité c’est bien que le régime d’Alger est un système militaro-policier sans affects ni humanisme et qui n’agit que sous la contrainte.
L’axe Paris-Alger bientôt déverrouillé?
Emmanuel Macron avait parfaitement compris ce piège, cette corde de pendu autour de laquelle le régime algérien s’est lui-même enroulé. Le laisser s’y étrangler revenait à l’isoler davantage, au risque de provoquer des craquements internes, voire une chute inévitable. Ce qui, aujourd’hui, n’est dans l’intérêt sécuritaire de personne. Une Algérie déstabilisée, comme l’ont été la Libye ou la Syrie, pourrait lourdement impacter les espaces maghrébin et européen.
L’œil de Gueddar. Sansal libéré, Tebboune en berne