Tous les articles correspondant à #Abdelmadjid Tebboune

Le36. EP489. En chute libre, le dinar algérien face à La Brigade
Devant La Brigade, le dinar algérien tente péniblement de justifier sa descente aux enfers, longue, lente et parfaitement inexorable. Coincé entre une «bonne» monnaie introuvable et une «mauvaise» monnaie solidement installée du côté du très réputé Square, c’est évidemment ce marché parallèle qui dicte sa loi et accessoirement la réalité. Car au-delà des taux de change, ce spectacle traduit surtout une perte de confiance généralisée: non seulement dans la monnaie nationale, mais dans le pays tout entier. Il faut dire qu’entre les projections dignes d’un conte pour enfants de tonton Tebboune et son rapport manifestement conflictuel avec les chiffres, rester serein relève de l’exploit.
Il avait traité Trump de «débile»: l’ambassadeur algérien à Beyrouth officiellement débarqué, mais…
C’est désormais officiel et consigné noir sur blanc dans le Journal officiel: Kamel Bouchama, celui-là même qui avait traité le président américain Donald Trump de «débile», de «cowboy» et de pensionnaire idéal pour un asile psychiatrique, a été limogé de son poste d’ambassadeur d’Algérie au Liban. Un épilogue administratif tardif pour une affaire qui aura exposé au grand jour les errements et l’improvisation d’une diplomatie algérienne en roue libre, plus prompte à vociférer qu’à réparer les dégâts qu’elle s’ingénie à provoquer.
Tebboune, l’homme de tous les échecs
Pour le public marocain, et cela n’est ni une exagération de circonstances ni un comportement grossi par la loupe des réseaux sociaux, Tebboune est un vrai comique involontaire capable à chaque sortie médiatique de provoquer une hilarité générale. À tel point que chaque déclaration politique est découpée en tranches pour en faire des sketchs qui deviennent viraux à force de les consommer.
Dar Lkabranate. EP-186. Tebboune en guerre sainte contre les «dinars parasites»
Face à une monnaie qui fond comme neige et à une économie qui avance à reculons, le régime d’Alger a dégainé l’arme fatale: la chasse aux «dinars parasites». La guerre sainte contre une monnaie jugée indisciplinée est déclarée et c’est tonton Tebboune qui va la mener. Car le problème, évidemment, n’est ni structurel, ni politique, ni lié à une gestion approximative. Non. Le vrai coupable, ce sont des dinars contre-révolutionnaires. On nous sert donc un nouveau concept, tout chaud, tout neuf, directement sorti des laboratoires créatifs d’El Mouradia. Tant qu’il reste des mots à inventer, la crise peut bien attendre. Après tout, quand on n’a plus de vision, il reste toujours l’imagination.
Que cherche à cacher Tebboune en refusant de libérer Rafik Khalifa, bien qu’il ait purgé sa peine?
Alors que Abdelmoumen Rafik Khalifa, homme de paille du plus grand scandale financier de l’histoire de l’Algérie, a théoriquement purgé sa peine depuis octobre 2025, sa détention prolongée interroge. Derrière ce maintien en prison, la volonté du pouvoir d’éviter la résurgence d’un dossier explosif, dont des éléments sensibles pourraient compromettre jusqu’à l’actuel président Abdelmadjid Tebboune, inculpé avant de bénéficier des faveurs du régime et de se hisser au sommet de l’État. Décryptage.
Tribune. Une superbe prétérition algérienne
Je vous conseille de copier et de garder par-devers vous la prétérition du général Ghediri et de la ressortir chaque fois qu’un Tebboune de rencontre se mettra à débiter ses bobards habituels sur l’Algérie «troisième puissance mondiale».
Paris-Alger, une relation congestionnée
Le second niveau de l’amertume et de la déception algériennes — et du manque d’entrain du président Tebboune — est à chercher dans les nombreuses demandes restées lettre morte d’Alger à l’adresse de Paris. Une préoccupation omniprésente au sommet de la hiérarchie algérienne, mais très peu médiatisée, consiste à demander à l’État français de cesser les poursuites judiciaires visant des membres de son personnel diplomatique, impliqués dans des tentatives d’enlèvement et d’assassinat d’opposants algériens en France, et d’obtenir la libération de ceux qui sont déjà arrêtés dans le cadre de cette procédure.
Exclusif. L’ancien président tunisien Moncef Marzouki: ce que le tournant onusien majeur sur le Sahara implique pour le Maghreb
Dans un entretien accordé à Le360, l’ancien président tunisien Moncef Marzouki décrit une région du Maghreb en pleine reconfiguration, où la nouvelle approche onusienne du dossier du Sahara marocain redessine les rapports de force et confirme la centralité diplomatique de Rabat. Tout en accusant Alger de soutenir un Kaïs Saïed qu’il estime en fin de cycle, Marzouki voit dans ces bouleversements l’ouverture d’une phase décisive pour l’avenir du Maghreb, entre fin annoncée de l’autoritarisme tunisien et nécessité d’un repositionnement algérien. Entretien.
Tebboune ose tout… et c’est même à cela que l’on reconnaît les présidents faillis
Or, le président algérien devrait tout au contraire clamer sa reconnaissance éternelle à la France coloniale sans laquelle, aujourd’hui, son pays serait peut-être encore une wilaya turque. En effet, quand, en 1830, la France chassa les Ottomans, la «nation algérienne» était un «non-concept». Cent trente ans plus tard, au moment de l’indépendance de juillet 1962, tout ce qui existait en Algérie avait été construit par la France et à partir du néant.
Les futurs combats de Boualem Sansal
Il reste tout de même des inconnues dans la future et inévitable communication de Boualem Sansal. La raison pour laquelle il a été arrêté touchait à ses déclarations selon lesquelles une grande partie de l’ouest algérien appartenait au Maroc avant que les ciseaux de la France coloniale n’en décident autrement. Sansal va-t-il continuer à défendre cette vérité historique dans les médias français?