Tous les articles correspondant à #Abdelmadjid Tebboune

Dar Lkabranate. EP-186. Tebboune en guerre sainte contre les «dinars parasites»
Face à une monnaie qui fond comme neige et à une économie qui avance à reculons, le régime d’Alger a dégainé l’arme fatale: la chasse aux «dinars parasites». La guerre sainte contre une monnaie jugée indisciplinée est déclarée et c’est tonton Tebboune qui va la mener. Car le problème, évidemment, n’est ni structurel, ni politique, ni lié à une gestion approximative. Non. Le vrai coupable, ce sont des dinars contre-révolutionnaires. On nous sert donc un nouveau concept, tout chaud, tout neuf, directement sorti des laboratoires créatifs d’El Mouradia. Tant qu’il reste des mots à inventer, la crise peut bien attendre. Après tout, quand on n’a plus de vision, il reste toujours l’imagination.
Que cherche à cacher Tebboune en refusant de libérer Rafik Khalifa, bien qu’il ait purgé sa peine?
Alors que Abdelmoumen Rafik Khalifa, homme de paille du plus grand scandale financier de l’histoire de l’Algérie, a théoriquement purgé sa peine depuis octobre 2025, sa détention prolongée interroge. Derrière ce maintien en prison, la volonté du pouvoir d’éviter la résurgence d’un dossier explosif, dont des éléments sensibles pourraient compromettre jusqu’à l’actuel président Abdelmadjid Tebboune, inculpé avant de bénéficier des faveurs du régime et de se hisser au sommet de l’État. Décryptage.
Tribune. Une superbe prétérition algérienne
Je vous conseille de copier et de garder par-devers vous la prétérition du général Ghediri et de la ressortir chaque fois qu’un Tebboune de rencontre se mettra à débiter ses bobards habituels sur l’Algérie «troisième puissance mondiale».
Paris-Alger, une relation congestionnée
Le second niveau de l’amertume et de la déception algériennes — et du manque d’entrain du président Tebboune — est à chercher dans les nombreuses demandes restées lettre morte d’Alger à l’adresse de Paris. Une préoccupation omniprésente au sommet de la hiérarchie algérienne, mais très peu médiatisée, consiste à demander à l’État français de cesser les poursuites judiciaires visant des membres de son personnel diplomatique, impliqués dans des tentatives d’enlèvement et d’assassinat d’opposants algériens en France, et d’obtenir la libération de ceux qui sont déjà arrêtés dans le cadre de cette procédure.
Exclusif. L’ancien président tunisien Moncef Marzouki: ce que le tournant onusien majeur sur le Sahara implique pour le Maghreb
Dans un entretien accordé à Le360, l’ancien président tunisien Moncef Marzouki décrit une région du Maghreb en pleine reconfiguration, où la nouvelle approche onusienne du dossier du Sahara marocain redessine les rapports de force et confirme la centralité diplomatique de Rabat. Tout en accusant Alger de soutenir un Kaïs Saïed qu’il estime en fin de cycle, Marzouki voit dans ces bouleversements l’ouverture d’une phase décisive pour l’avenir du Maghreb, entre fin annoncée de l’autoritarisme tunisien et nécessité d’un repositionnement algérien. Entretien.
Tebboune ose tout… et c’est même à cela que l’on reconnaît les présidents faillis
Or, le président algérien devrait tout au contraire clamer sa reconnaissance éternelle à la France coloniale sans laquelle, aujourd’hui, son pays serait peut-être encore une wilaya turque. En effet, quand, en 1830, la France chassa les Ottomans, la «nation algérienne» était un «non-concept». Cent trente ans plus tard, au moment de l’indépendance de juillet 1962, tout ce qui existait en Algérie avait été construit par la France et à partir du néant.
Les futurs combats de Boualem Sansal
Il reste tout de même des inconnues dans la future et inévitable communication de Boualem Sansal. La raison pour laquelle il a été arrêté touchait à ses déclarations selon lesquelles une grande partie de l’ouest algérien appartenait au Maroc avant que les ciseaux de la France coloniale n’en décident autrement. Sansal va-t-il continuer à défendre cette vérité historique dans les médias français?
Pour Boualem Sansal, «l’Algérie est au fond du gouffre» et même le Polisario s’en détourne
Depuis sa libération, il y a douze jours, des geôles algériennes dans lesquelles il était retenu arbitrairement depuis le 16 novembre 2024, l’écrivain et essayiste franco-algérien a accordé plusieurs interviews à la presse française, dans lesquelles celui-ci revient longuement sur le récit de ces douze derniers mois mais choisit aussi de taire certains faits. Décryptage d’une prise de parole très attendue mais sous haute tension, à la lumière des enjeux politiques et diplomatiques qui en découlent.
Boualem Sansal en liberté
Comme tout bon écrivain, Boualem Sansal écrira et nous racontera cet épisode de sa vie. Ainsi sera découvert le visage d’un régime qui n’aime ni les écrivains ni les artistes, encore moins ceux qui lui rappellent des vérités historiques.
Dar Lkabranate. EP-184. Les caporaux au temps des mythos et des envies mal placées
Ah, la jalousie envers le Maroc… rien de neuf sous le soleil (ou sous les nuages, vu le sujet). Ce qui change un peu, c’est de voir certains caporaux commencer à envier au Royaume… la pluie. Oui, on en est là: admirer les quelques gouttes tombées ces derniers jours comme si c’était de l’or météorologique. Pendant que certains rêvent d’un peu d’eau pour calmer les feux de forêt que le voisin subit en plein automne, d’autres voudraient surtout diluer un peu les déclarations présidentielles. Parce qu’entre nous, annoncer 900 km de voies ferrées pour janvier prochain, c’est cardio. Et les 20 milliards d’investissements malaisiens qui débarqueraient comme par magie? Ils prendront probablement le même train Béchar-Tindouf, celui qui n’existe que dans l’imagination d’un président devenu plus que jamais gaga.