Derrière le masque du discours anticolonial, l’Algérie a, dès la fin des années 1960, privilégié le maintien du Sahara sous domination espagnole, dans le but de préparer l’émergence du Polisario. Les confidences des archives d’Abdelmajid Adjali, haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères algérien dans les années 1970, lèvent le voile sur une politique façonnée non par l’idéal de libération, mais par le calcul stratégique.