Le football est une fête. Pourtant, la rencontre des huitièmes de finale de la Copa Libertadores (Ligue des champions sud-américaine) entre les deux rivaux de Buenos Aires, Boca Junior et River Plate a tourné au cauchemar. Imaginez un stade de la Bombonera rempli à ras bord. 60.000 spectateurs hurlant leur passion pour les Xeneizes (Boca) dans une ambiance indescriptible. Malheureusement parmi ces fans inconditionnels, une minorité a voulu fausser le jeu des voisins de River. Alors que le score était de 0-0 à la mi-temps, des joueurs des Millonarios ont été agressés au gaz chimique, alors qu’ils retournaient sur le terrain pour disputer la deuxième période.
"Je n’y vois plus rien, je suis brûlé", se lamentait le défenseur de River Plate Ramiro Funes Mori après l’incident.L’arrêt définitif du a été annoncé une heure après l’incident. Et les joueurs de River ont dû attendre deux heures de plus avant de pouvoir quitter le terrain, des supporters de Boca Juniors leur jetant des projectiles. "C’est une honte", a commenté l’entraîneur de River Plate Marcelo Gallardo.
Boca Juniors, qui s'était incliné 1-0 lors du match aller, pourrait perdre la rencontre sur tapis vert. La Confédération sud-américaine de football (Conmebol) devrait se prononcer ce vendredi.
Le vainqueur de cette double confrontation sera opposé au club brésilien de Cruzeiro en quart de finale.




