Nabil Dirar: «Le Maroc a un bel avenir»

Nabil Dirar, international marocain de Fenerbahçe Istanbul

Nabil Dirar, international marocain de Fenerbahçe Istanbul . FADEL SENNA / AFP

L’international marocain de l’AS Monaco s’est livré longuement au magazine Jeune Afrique. A 29 ans, le Lion de l’Atlas revient sur sa carrière compliquée et son choix de représenter le Maroc. Morceaux choisis.

Le 28/04/2015 à 18h30

Nabil Dirar est un cadre de l’AS Monaco, éliminé difficilement par la Juventus Turin en demi-finale de la Ligue des Champions. Mais avant son transfert sur les bords de la Méditerranée, le milieu de terrain offensif était connu en Belgique pour ses écarts de conduite. «Quelques mois avant d’arriver à Monaco, j’ai rencontré ma femme, elle est tombée enceinte, se remémore le Monégasque. Ma première fille est née à Monaco. J’ai compris à un moment donné qu’il fallait que je change d’attitude, que je me pose, que je sois plus sérieux. Car j’ai eu un déclic: j’aurais pu compromettre ma carrière professionnelle. J’avais presque 25 ans, c’était le moment d'évoluer».

Quitter la Belgique pour l’ASM a donc été le bon choix pour le natif de Casablanca qui a finalement opté pour le maillot des Lions de l'Atlas plutôt que celui des Diables Rouges. «Je me sens marocain. C’est un choix que je ne regrette pas», fait-il savoir, fier de ses origines. Interrogé sur les récents déboires de l’équipe nationale, Dirar préfère se projeter dans le futur. «L’équipe disputera finalement les qualifications pour la CAN 2017, et nous devons nous qualifier. Comme nous devons tout faire pour jouer la Coupe du Monde 2018. Le Maroc a un bel avenir», assure l’ancien joueur du FC Bruges qui ne doute pas de l’apport «des joueurs de haut niveau, comme Benatia, Belhanda, et quelques autres».

Nabil Dirar en profite également pour encenser Badou Zaki, «avec qui le Maroc a obtenu ses derniers résultats lors de la CAN 2004. La présence de Mustapha Hadji, son adjoint, est précieuse: on sait quel footballeur il a été, il est très respecté et écouté. Il apporte beaucoup.», conclut l’international aux douze sélections.

Par Mohamed Darouiche
Le 28/04/2015 à 18h30