Un naufrage ! Le mot n’est pas assez fort pour décrire la performance insipide de l’équipe coachée par David Moyes. Dans une ambiance de feu au Georgios Karaiskakis Stadium, les mancuniens n’ont rien pu faire, mardi soir, face à la furia grecque et ont été ballottés dès les premières secondes. Dominguez ouvrit le score sur une reprise manquée de Maniatis (1-0, 36e). Incapable de réagir en seconde période, les champions d’Angleterre coulèrent peu après la reprise, quand Frazier Campbell enchaîna un petit pont sur Carrick puis une frappe enroulée du gauche à ras du poteau de De Gea. Les Grecs, en pleine confiance cette saison, ont amplement mérité cette victoire. Sans génie, la qualification semble d’ores et déjà loin, à moins d'un miracle à Old Travord.
Le Zenith coule en début de match
Pour leur premier match officiel en 2014, les hommes de Luciano Spaletti ont montré quelques signes inquiétants, notamment en défense, surclassés par des allemands partis pied au plancher. Après cinq minutes à peine, le BVB comptait déjà deux buts d’avance. Mkhitaryan a d’abord été trompé par Lodigine (0-1, 4e), puis dans la minute suivante par Reus décalé par Grosskreutz (0-2, 5e).
Les russes ont tout de même réagi en deuxième période. Chatov a réduit le score après une frappe de Randon repoussée par le poteau (1-2, 57e). Hulk l’imita sur un penalty que seul M. Collum a vu (2-3, 68e). Mais un homme a décidé de ne laisser aucun suspense. Levandovski ajouta deux buts (61e et 71e), pour donner une grande marge de manœuvre dans l’optique du retour au Westfallen Stadion.




