Lausanne : 6 heures de clash entre la CAF et la FRMF

Lakjaa, patron de la FRMF, et Hayatou, président de la CAF

Lakjaa, patron de la FRMF, et Hayatou, président de la CAF . DR

Revue de presseKiosque360. Partis en Suisse afin de plaider leur cause devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), les dirigeants du football marocain ont été surpris par la présence du Marocain Hicham Amrani, Secrétaire générale de la CAF, venu défendre la position… de la CAF.

Le 19/03/2015 à 08h43

L’instance d’arbitrage du TAS a tenu, mardi 17 mars, la première séance de consultation de la saisine émise par la FRMF le mois dernier contre les lourdes sanctions de la CAF à l’encontre du Maroc, notamment l’interdiction des Lions de l’Atlas de participer aux CAN 2017 et 2019, rapporte Al Massae, dans son édition du 19 mars. Une séance qui a duré plus de six heures dans une atmosphère électrique.La tension est d’ailleurs montée d’un cran lorsque Faouzi Lakjaa, président de la FRMF, a été surpris de constater la présence de Hicham Amrani, Secrétaire général marocain de l’Instance footballistique africaine. Ce dernier, rapporte Al Massae, n’a pas ménagé ses efforts pour défendre son employeur, la CAF. De son côté, le quotidien Assabah, dans son édition du 19 mars, a rapporté la déception ressentie par l’ensemble de la délégation marocaine à la vue du dirigeant marocain de la CAF.Une source au sein de la FRMF, contactée par Assabah, n’a pas hésité à s’en prendre à Hicham Amrani, regrettant que ce dernier n’ait pas tenu compte des sentiments de ses concitoyens. « Amrani aurait dû ne pas se présenter à la séance afin d’éviter d’affronter ses propres concitoyens au lieu d’accepter de plaider les allégations de Issa Hayatou », a ajouté la même source. De nombreux marocains sur les réseaux sociaux se sont également indignés de « la traitrise » de ce cadre de la CAF, rapporte Assabah.Pour rappel, le Maroc a été lourdement sanctionné par la CAF. Celle-ci a privé l’équipe A du Maroc de participation aux deux prochaines compétitions continentales, tout en infligeant une lourde amende de 8 millions de dollars pour dédommagement.

Par Marouane Hobballah
Le 19/03/2015 à 08h43