Le Racing Athletic Club (RAC) de Casablanca accueillait, samedi 17 janvier au stade Père Jégo à Casablanca, l’Union sportive de Mohammédia pour le compte de la 16ème journée de la Botola Pro 2. Le match a tourné au vinaigre au coup de sifflet final. Mené au score, le RAC parvient à égaliser par le biais de son attaquant Mohamed Borji. Le but est invalidé par l’arbitre de la rencontre Noureddine Al Jaâfari pour une position de hors jeu. Borji n’acquiesce pas. Son sang ne fait qu’un tour. Il s’en prend alors violemment à l’arbitre qui se contente de brandir le carton jaune.
A la fin de la rencontre, Borji est comme pris d’une crise d’hystérie. Il se met à arracher les sièges du banc de touche de son équipe. Un siège vole, ratant de peu le coéquipier dudit joueur. Finalement, il regagne les vestiaires sous l’insistance de son entraîneur, de peur qu’il ne commette l’irréparable.
Contacté par Le360, le président et entraîneur du RAC, Abdelhak Rizk Allah alias Mendoza, reconnait que son joueur a eu un accrochage avec l’arbitre. «Normal qu’il s’emporte : l’arbitre nous a privé d’un but tout ce qu’il y a de valable», nous déclare-t-il.
Cependant, Mondoza réfute le fait que Borji ait arraché des sièges. Scène pourtant rapportée par des témoins oculaires. «Certes, le joueur était mal en point à cause d’une décision arbitrale injuste, mais il n’a pas agressé physiquement l’arbitre. Quant aux sièges, ils sont déplaçables. Nous les rangeons après le déroulement des matchs», argue-t-il.Mais l’on se demande comment et pourquoi les sièges étaient, cette fois-ci, rangés avant la fin de la rencontre !
Bon courage à ceux qui voudront s’amuser à répondre à cette question.