Trop fortes, les Mercedes. Dimanche, le Britannique Lewis Hamilton a remporté le Grand Prix de Chine à Shanghai, devant son coéquipier, Nico Rosberg. "Xiexie!" (merci) a lancé en chinois Hamilton sur le podium de son circuit préféré. L'Anglais a donc confirmé qu'il était bien l'homme de Shanghai: il gagnait jusque-là tous les trois ans (2008, 2011, 2014) sur la piste chinoise et le rythme s'est accéléré avec cette quatrième victoire, la 35ème de sa carrière en F1.
Les Ferrari de Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen, 4ème et 5ème, n'ont rien pu faire face aux flèches d'argent. Mais à la Scuderia, on était tout sourire: avec ce troisième podium en trois courses, Vettel s'intercale entre Hamilton (1er) et Rosberg (3ème) au Championnat du monde pilotes. Et la journée des Rouges est encore embellie par la course de Kimi Räikkönen qui a pris la quatrième place après un départ canon.
"Je suis parvenu à faire ce que je voulais de ma voiture. Il a fallu que je contrôle l'écart entre Nico et moi, tout en économisant les pneus en fonction de mes besoins", a raconté Hamilton, parti en pole position après avoir dominé les essais libres et les qualifications.
Dans la foulée d'un excellent départ, en prenant soin de s'écarter pour couper la trajectoire idéale de Rosberg, le champion du monde en titre n'a jamais laissé la moindre ouverture à son bouillant coéquipier. Il a aussi calqué sa stratégie sur celle de Vettel en enchaînant deux relais en pneus tendres, en début de course, mais en les faisant durer un peu plus longtemps que le pilote Ferrari.
La course s'est terminée au ralenti derrière la voiture de sécurité, sous le régime des drapeaux jaunes, suite à l'abandon en pleine piste du jeune Max Verstappen (Toro Rosso-Renault), 17 ans, moteur cassé alors qu'il occupait une 8ème place bien méritée.Prochain rendez-vous au sommet: dimanche prochain à Bahreïn.



