La 20e Coupe du monde de football s'ouvre aujourd'hui. Le Brésil a attendu 64 ans pour organiser l'événement sportif le plus populaire et le plus médiatisé de la planète. Si les Anglais ont inventé le football, les Brésiliens à l'image de Pelé, Zico, Garroncha... l’ont élevé au rang d’art. Le Brésil, cinq étoiles sur le maillot (un record), accueille 31 nations, représentant les 5 continents. C'est la consécration pour un pays où le football est considéré comme une véritable religion et la Seleçao, un membre de la famille.
Le premier match opposera, ce soir à 21h, le pays hôte à la Croatie. La rencontre se déroulera dans une Arena Corinthians flambant neuf, mais pas tout à fait prête, de Sao Paulo. La contestation sociale persiste dans la plupart des villes du pays. Les autorités doivent donc gérer une pression supplémentaire, tout comme la montée de l'insécurité. C'est pourquoi la police et l'armée ont été mobilisées par le gouvernement pour "sécuriser" les sites les plus sensibles notamment les abords des stades et des hôtels.Dans une allocution télévisée, la présidente brésilienne a lancé un appel aux 600.000 supporters étrangers attendus au Brésil: "Amis du monde entier, venez en paix ! Le Brésil, a les bras ouverts pour vous accueillir tous". Pour Dilma Rousseff, le pays "est prêt, sur et hors des terrains". Ce jeudi soir, lors de la cérémonie d'ouverture qui précédera le premier match, et à laquelle assisteront 62.600 spectateurs et onze chefs d'Etat, Sao Paulo s'arrêtera pendant près de deux heures et on ne fera la fête qu'au coup de sifflet final, à condition que le score soit favorable aux Auriverde.