Dès l’annonce de sa suspension jeudi, Michel Platini avait rejeté «dans leur intégralité les allégations» lui valant cette sanction, qu’il avait aussi qualifiée de «farce». Malgré cette suspension, Michel Platini devrait a priori pouvoir maintenir sa candidature à la présidence de la FIFA, dont le scrutin est prévu le 26 février prochain. Le président de l'UEFA a en effet envoyé jeudi matin les parrainages nécessaires (au minimum cinq fédérations affiliées à la FIFA).
De plus, sa candidature n'est pas annulée par la suspension, infligée en raison d'un paiement considéré comme suspect par la justice suisse de 1,8 million d'euros (2 millions de francs suisses) reçu de Joseph Blatter en 2011 pour un travail de conseiller achevé en 2002. Blatter, président démissionnaire de la FIFA, a également été suspendu 90 jours jeudi. Mais Michel Platini devra se soumettre à une enquête d'intégrité de la Commission électorale, menée par la même Commission d'éthique de la FIFA qui vient de le suspendre.