«C’est un moment difficile pour nous, mais le Congrès aura lieu». Walter De Gregorio était ce mercredi matin sur la ligne de front pour justifier les arrestations ce matin de quinze membres de la FIFA à la demande des autorités américaines. «Vous n'allez pas me croire, mais c'est un bon jour pour la FIFA», a affirmé le directeur de la communication de l'instance mondiale du football. «Ce n’est pas bon pour l'image, pas bon pour la réputation, mais c'est bon pour faire la lumière», s’est-il justifié devant un parterre de journalistes.
De Gregorio a également déclaré que le président de la FIFA, Joseph Blatter, et son secrétaire général Jérôme Valcke «ne sont pas impliqués» dans cette affaire. Blatter justement «garde le soutien du comité exécutif de la CAF» a déclaré à l'AFP un responsable d'une fédération africaine, après une réunion de la CAF à Zurich à la veille de l'ouverture du 65ème congrès. Pour sa part, le prince Ali de Jordanie, seul candidat opposé à Blatter, s'est fendu d'un court communiqué publié dans la matinée. «C’est un jour triste pour le football. L'affaire connaît ses développements actuellement, des détails émergent. Il ne serait pas approprié de faire d'autres commentaires pour l'heure».
Neuf hauts dirigeants du football, dont deux vice-présidents de la FIFA et cinq responsables du marketing sportif ont été inculpés pour corruption aux Etats-Unis et interpellés au petit matin dans un palace de la capitale économique suissesse. Des perquisitions dans les bureaux de la FIFA ont également été ordonnées dans deux procédures distinctes.