Dans un entretien avec Le360, le ministre a indiqué que l’une des trois importantes composantes de ce taux de chômage a trait aux emplois non rémunérés, une catégorie qui s’élève à 297.000 personnes.
Ces personnes, selon le ministre, sont presque toutes actives dans le monde rural, mais ne perçoivent pas de rémunération parce qu’elles travaillent notamment dans des champs ou des secteurs professionnels familiaux.
Younes Sekkouri a ensuite expliqué que le taux de chômage de 13,5% avancé par le HCP prend en compte essentiellement la catégorie dite des «auto-emplois» (marchands ambulants, électriciens, plombiers, etc., et ouvriers et saisonniers non qualifiés), à ne pas confondre avec l’auto-entrepreneuriat qui concerne plutôt les services, l’artisanat, le commerce, l’action sociale, etc.
Le nombre de chômeurs dans ce domaine s’est élevé à 686.000, relevant notamment des pertes d’emplois temporaires ou saisonniers pendant la covid-19 et les mois de sécheresse.
Quant à la bonne nouvelle, sur laquelle le ministre a beaucoup insisté, elle porte sur la création en 2023 de 621.000 emplois concernant les personnes qui sont «salariés et inscrites au registre de la CNSS».
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«C’est une très bonne chose qui nous encourage. Ce sont des entreprises stables, sérieuses qui ont agi dans l’innovation et la création d’emplois», a estimé Younes Sekkouri en assurant que son département va proposer, à la commission interministérielle chargée de l’emploi, des recommandations pour réduire les déficits. À titre d’exemple, le ministre a préconisé pour la catégorie des «auto-emplois» des stages de formation pour élever les compétences et intégrer la dynamique des salariés fixes dans les entreprises marocaines.