Les dernières nouvelles recueillies à Kénitra indiquent que la petite fille a quitté, vers midi, l’hôpital Idrissi après avoir subi une série d’analyses médicales. A 18h30, le père, la mère et l’enfant se trouvaient toujours dans les locaux de la police judiciaire où ils sont auditionnés dans l’espoir de pouvoir identifier l’auteur de cet acte criminel.
Le propriétaire d’une épicerie de bonbons, près de laquelle la petite fille a disparu, est lui aussi interrogé par la police. «C’était pour nous tous une nuit blanche lors de laquelle les habitants du quartier ont mené des campagnes de recherche partout, y compris une vaste opération de ratissage menée dans la forêt de Maâmora, avoisinante du quartier», a affirmé Hanane, une mère de famille dont le domicile est adossé à celui des parents de Fatima-Zahra. Elle dira plus loin que l’annonce jeudi vers 18h00 de la disparition a été «un choc collectif».
Hanane et d’autres témoins ont assuré que la petite fille a été enlevée près de sa maison par un homme -qui court toujours- alors qu’elle jouait devant un commerce de pépites et de bonbons.
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Les habitants de Hay Salam, un quartier populaire limitrophe d’un autre quartier populaire appelé Alama ont ressenti comme une «trahison l’enlèvement de “notre petite” fille». Ils ont exprimé l’espoir que la police puisse arrêter le présumé criminel.
Par ailleurs, Soumiya Zahrani, directrice par intérim de l’hôpital El Idrissi de Kénitra, dans lequel la petite a été admise après sa découverte au petit matin dans une rue de Kénitra, a fait montre de disponibilité en assurant que «Fatima-Zahra a reçu les premiers soins dès son admission». «En très bonne santé, elle a quitté quelques heures après l’hôpital», a indiqué la directrice.
